La prise d’otages aurait commencé à 9h45 en pleine messe au cri de « daech », dans la banlieue proche de Rouen à Saint-Etienne du Rouvray. Les deux terroristes ont pris le curé -qu’ils ont égorgé-, deux sœurs et plusieurs fidèles en otages dans l’église de la ville, les menaçant à l’arme blanche. Une femme a pu s’échapper et donner l’alerte.
Les deux assaillants qui avaient pénétré dans l’église par l’arrière ont été abattus sur le parvis de l’église lors de l’assaut des forces de police. En sortant les terroristes ont crié « allah akbar ». Le parquet antiterroriste a été saisie de l’ enquête. Le prêtre de 86 ans a été sauvagement égorgé et l’un des fidèles est très gravement blessé. Des opérations de déminage sont en cours pour savoir si l’église n’a pas été piégée par les preneurs d’otages. Selon des sources policières, au moins l’un des deux « forcenés » portait une barbe et une chéchia, bonnet porté par les musulmans.
Aucune protection policière malgré une première tentative d’attentat en 2015
Malgré la tentative du terroriste islamique Sid Ahmed Ghlam qui avait déjà voulu prendre pour cible des églises en 2015, cette église ne bénéficiait apparemment d’aucune protection policière, alors que les mosquées, les synagogues, les écoles juives en bénéficient d’office. Cette crapule de 24 ans avait été arrêtée après avoir tué sur son passage un professeur de fitness et mère de famille, la jeune Aurélie Châtelain.
La prise d’otage a pris fin avec la neutralisation des deux forcenés vers 10h45. La Brigade de recherche et d’intervention les a abattus lorsqu’ils sont ressortis par le parvis de l’église. (Le Figaro)
Admirons le glissement sémantique. Désormais les terroristes islamiques deviennent des « forcenés », un terme habituellement réservé à des actes de prise d’otages retranchées, sans aucun lien avec la politique. Ce terme est apparu suite à l’attentat de Münich où les autorités et les médias ont tenté d’imputer ce crime à l’extrême droite, bien que son auteur iranien soit issu de l’immigration musulmane.
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Le gouvernement empêtré dans ses mensonges concernant le manque de sécurité du 14 juillet à Nice, appelle les catholiques « à faire bloc ». Tandis que Bernard Cazeneuve et François Hollande se sont rendus sur place, le premier ministre, Manuel Valls, dans un post sur Twitter, a écrit : « La France entière et tous les catholiques sont meurtris. Nous ferons bloc ». Mais aucune réaction concernant la volonté réitérée de l’Union européenne, de laisser les frontières de Schengen ouvertes à l’afflux de clandestins en provenance du monde musulman. Pour croire à cette volonté proclamée de faire bloc il faudrait des mesures énergiques de la part des autorités pour au moins tenter de tarir la source du terrorisme qui est l’islam, en fermant les frontières françaises aux clandestins. Il faudrait aussi, par ailleurs, que les catholiques soient soutenus par des autorités religieuses qui du pape à la plupart des évêques sont complices des autorités politiques immigrationnistes.
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emiliedefresne@medias-presse.info