« La paroisse Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus de Donore Avenue à Dublin, révèle le site américain Life Site News, a fièrement annoncé son prochain service de prière œcuménique LGBT, prévu pour le 22 juin ».
L’événement est organisé en collaboration avec l’Église (anglicane) d’Irlande et a été inspiré par le pape François
Pour asseoir son action, le curé de la paroisse Fr. David Corrigan SM écrit dans son bulletin paroissial que l’événement est organisé en collaboration avec l’Église (anglicane) d’Irlande et a été inspiré par le pape François :
« Suite à la déclaration du pape François [sic] à la communauté LGBT, déclarant que l’église [sic] rassemble tous ses habitants et que tous sont les bienvenus et appartiennent, nous célébrerons avec la paroisse St Catherine and St James Church of Ireland, le 2ème Service de prière œcuménique LGBT+ à l’église Sainte-Thérèse ce jeudi 22 juin à 19h30 pour les membres de la communauté LGBT+, les amis, la famille, les alliés et les paroissiens. Des rafraîchissements suivront. Tout le monde est le bienvenu ».
Devant un tel scandale, un énième, des catholiques ont décidé de se lever. Ainsi, la Société irlandaise pour la civilisation chrétienne (ISFCC) organise un « chapelet de réparation » à l’extérieur de l’église pendant le service. Dans un courriel, l’ISFCC a écrit que « l’accueil » incluait la mise en évidence de l’enseignement catholique :
« La chose la plus « accueillante » qu’un catholique puisse faire pour ces personnes est de leur montrer la vérité sur l’enseignement de l’Église sur la morale sexuelle. Ce serait la voie vraiment chrétienne. Le service de prière LGBT promeut simplement l’acceptation de l’homosexualité dans l’Église. »
Des catholiques organisent une prière publique de réparation
L’ISFCC a noté que leur témoignage serait un « rassemblement pacifique où nous faisons simplement réparation et montrons notre opposition à cet événement coupable. (…) Veuillez montrer votre amour pour notre chère mère et son fils en venant à ce rassemblement. Démontrez qu’il y a encore des gens en Irlande qui aiment Dieu et Sa Sainte Loi. »
Soulignant l’écrit de saint Louis-Marie de Montfort sur l’importance du témoignage public, les bénévoles de l’ISFCC ont écrit que le « petit sacrifice » d’assister à la veillée de prière sera très apprécié : « Nous ne saurons saurais trop insister sur l’importance de rendre publiquement réparation à Dieu pour cette terrible offense contre Lui, notre Père aimant.
« La prière publique, dit saint Louis de Montfort, « est bien plus puissante que la prière privée pour apaiser la colère de Dieu et appeler sa Miséricorde. La Sainte Mère l’Église, guidée par l’Esprit Saint, a toujours prôné la prière publique dans les moments de tragédie et de souffrance publiques. »
De l’ouverture à l’autre promue à Vatican II par les novateurs, le chemin moderniste mène, indiscutablement, à l’acceptation de toutes les perversions
Anticipant toute controverse potentielle, l’ISFCC a noté que leur action de prière n’était pas destinée à « diffamer ou dénigrer qui que ce soit » : « Nous ne sommes pas mus par la haine personnelle contre un individu. En opposant intellectuellement des individus ou des organisations promouvant l’agenda homosexuel, notre seule intention est la défense du mariage traditionnel, de la famille et des précieux vestiges de la civilisation chrétienne ».
Une civilisation chrétienne en butte à tous les coups bas du lobby arc-en-ciel protégé, et là se situe le plus grave du scandale, par la ‘bénédiction’ de trop de membres de la hiérarchie de l’Eglise conciliaire. Ainsi, dans le diocèse de Dublin, on ne fête pas le Sacré-Cœur en ce mois de juin mais la ‘fierté’ homosexuelle, au nom de l’œcuménisme, ce qui prouve au demeurant que le lgbtisme est devenu la nouvelle religion mondiale avec laquelle il faut s’unir.
De l’ouverture à l’autre promue à Vatican II par les modernes novateurs au nom « d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles » (Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie, 1908), le chemin moderniste mène, indiscutablement, à l’acceptation de toutes les perversions, au nom d’une folle inclusion post-moderne.
Francesca de Villasmundo
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