Călin Georgescu, candidat indépendant, populiste et pro-paix, a remporté les élections présidentielles en Roumanie avec 22,94 pour cent des voix. C’est un véritable tremblement de terre pour l’establishment mondialiste et européiste.
Quasiment ignoré par les médias et crédité de 5 pour cent dans les sondages, le candidat indépendant Călin Georgescu est en tête
Avec presque 100% des bulletins dépouillés, le premier tour des élections présidentielles en Roumanie réserve une énorme surprise : le candidat indépendant Călin Georgescu est en tête et passe au second tour avec 22,91% des préférences, devançant le Premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu qui, selon une partie du dépouillement et des sondages à la sortie des urnes, était considéré comme vainqueur.
L’ancienne journaliste de télévision Elena Lasconi, leader de l’USR, arrive en deuxième position avec 19,17% des voix, suivi par Ciolacu avec 19,15%. Le passage au second tour, prévu le 8 décembre, se joue sur une poignée de voix, alors que certaines sections de Bucarest, les voix de la diaspora en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Canada, restent encore à compter, selon les médias roumains.
Georgescu, a été la véritable surprise de ce cycle électoral. Expert en développement durable, Călin Georgescu a plus de 15 ans d’expérience dans les structures des Nations Unies. Il figurait parmi les noms possibles pour un premier ministre d’un gouvernement intérimaire, mais n’était jamais entré dans la liste des sondeurs pour les favoris au Palais Cotroceni.
De droite, anti-système, pro-russe, anti-OTAN, anti-vaccin covid
Quasiment ignoré par les médias et crédité de 5 pour cent dans les sondages, il a conquis près d’un quart des électeurs grâce à son programme et à une campagne électorale menée majoritairement sur Tik Tok avec des vidéos devenues virales dans lesquelles le discours politique alternait avec des moments de la vie quotidienne qui a évidemment eu un impact. « Ce soir, le peuple roumain a crié pour la paix. Et il a crié très fort, extrêmement fort », a-t-il déclaré dimanche soir après le succès.
Le candidat, de droite, anti-système, pro-russe, anti-OTAN, a défilé, durant la campagne électorale, des arguments politiquement incorrects : d’une part le soutien aux valeurs traditionnelles, et d’autre part une position plus pacifique dans le conflit russo-ukrainien, estimant également que l’adhésion à l’OTAN ne peut garantir la sécurité de la Roumanie et soutenant un rapprochement avec la Russie. Il a aussi exprimé la nécessité de stopper l’aide à l’Ukraine. Călin Georgescu se montre aussi comme un défenseur du christianisme.
Il faut rappeler qu’au moment de la pseudo-pandémie covid mais véritable expérience de surveillance mondiales des populations Călin Georgescu s’était rendu sur un lac gelé dans les Carpates pour dire aux gens de sortir et de renforcer leur système immunitaire au lieu de se faire vacciner.
Cette victoire de Călin Georgescu, est le désaveu cuisant de l’actuel gouvernement socialiste, très pro-Union Européenne, pro-OTAN, anti-russe et farouchement belliciste
Immédiatement après l’annonce du dépouillement, alors qu’il était clair qu’il passerait au second tour, Georgescu a remercié ceux qui ont voté pour lui, ajoutant que « nous étions nombreux à voter et nous serons également nombreux à voter pour le deuxième tour. Quoi qu’il en soit, le peuple roumain a compris que la famille constitue l’épine dorsale de la société roumaine. Et quoi qu’il arrive, nous aimons notre petite famille et j’aime personnellement la grande famille, c’est-à-dire mon peuple, le pays ».
Cette victoire de Călin Georgescu, qui constitue une défaite pour le candidat socialiste à la tête du pouvoir actuellement, est avant tout le désaveu cuisant, de la part de la population roumaine, de l’actuel gouvernement socialiste, très pro-Union Européenne, pro-OTAN, anti-russe et farouchement belliciste dans le conflit russo-ukrainien. La Roumanie qui a une frontière de 531 kilomètres avec l’Ukraine, a adopté, dès le début de cette guerre à ses portes, une position très atlantiste. En sanctionnant ses dirigeants, les Roumains montrent qu’ils ne pas en phase avec les décisions guerrières, ni favorables à une escalade et à un conflit généralisé dans lequel ils seraient aux premières loges.
On le voit un peu partout avec les dernières élections occidentales, celle des États-Unis en tout premier, les peuples occidentaux parlent : leur voix est à l’opposé des délires progressistes et bellicistes des Biden, von der Leyen, Macron, Starmer and Co.
Francesca de Villasmundo
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