mgr-victor_manuel_fernandez_prefet-congregation-doctrine-foiLa nomination de « Tucho » Fernández à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, disciple préféré de François, marque un point de non-retour du pontificat Jorge Maria Bergoglio : la révolution arc-en-ciel, dont la révolution conciliaire est la mère et la révolution sexuelle de mai 68 le père, marque de son sceau l’apostasie publique de la secte néo-moderniste et néo-protestante conquise par la culture du choix post-moderne au pouvoir à Rome.

Mgr « Tucho » Fernàndez ouvre la voie aux bénédictions des duos d’invertis, la révolution arc-en-ciel en marche

Dans l’une des premières interviews diffusées après sa nomination en tant que Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Victor Manuel Fernàndez, surnomé « Tucho », le disciple préféré de Jorge Maria Bergoglio a immédiatement fait une déclaration sur la question de la bénédiction des duos d’invertis, sur laquelle la Congrégation avec Ladaria avait émis un avis négatif, une opinion confirmée cahin-caha par le pape lui-même, bien qu’il y ait eu une traînée de controverse, quelqu’un ayant dit que le pape avait raté l’affaire; selon ces personnes, de plus, la nomination de Fernàndez irait précisément dans la direction opposée, pour corriger cette déclaration.

A ce propos monseigneur « Tucho » répondit : « il faut éviter les rites ou les bénédictions qui pourraient alimenter cette confusion (sur le fait qu’« il n’y a rien qui puisse être comparé au mariage, c’est-à-dire l’union entre deux êtres aussi différents que l’homme et la femme, capable de générer la vie »), mais s’il y a une bénédiction qui peut être donnée de manière à ne pas causer cette confusion, elle devra être analysée et confirmée ».

Pour Tucho, il y a donc un moyen de bénir ces duos sans faire de confusion (sic), il faut le faire. Comment l’Église pourrait-elle jamais bénir des actes qu’elle-même définit comme intrinsèquement désordonnés, comme les relations sexuelles entre personnes de même sexe ?

L’Eglise conciliaire, libérale et réformée, veut s’entendre avec tout le monde, avec le vice et la vertu, plus le vice que la vertu d’ailleurs

Parce que ce n’est pas l’Eglise qui permettrait cela, mais l’Eglise conciliaire en rupture avec la Tradition catholique, qui adopta avec Vatican II « une nouvelle orientation de l’Eglise, qui n’est plus une orientation catholique, qui n’est pas l’orientation de l’Eglise catholique » (Mgr Lefevre). Car cette Eglise libérale et réformée, continuait le courageux Mgr Lefevre, « considère l’erreur avec le même respect que la vérité : vous êtes dans l’erreur, vous êtes aussi digne que celui qui est dans la vérité. Vous êtes malhonnête, vous êtes aussi digne que celui qui est dans la vertu. Ce n’est pas possible. Cette dignité humaine, dont on a fait une espèce de mythe ne correspond plus à la vérité. … L’erreur, c’est la même chose que la vérité, le vice c’est la même chose que la vertu. Alors il n’y a plus besoin de combattre.

Il ne faut plus combattre contre l’erreur, il ne faut plus combattre contre le vice. Et on va s’entendre avec tout le monde » (Cosep 13-03-1978).

Le libéral conciliaire confondant liberté et licence, tout étant sujet à la mutation, au changement, à la confusion, l’Eglise réformée voulant à chaque instant s’adapter à l’homme moderne, aujourd’hui l’homme post-moderne étant arc-en-ciel, quelques soixante ans plus tard, le vice avec lequel il faut s’entendre selon le disciple préféré de François, est le vice contre-nature…

Dans le cas de tout ordre comportant un danger de corruption de la foi et des mœurs, la désobéissance est un devoir grave

Que tout catholique désorienté, troublé, sidéré par une telle orientation anti-catholique, immorale, venant de Rome, lise et médite ces quelques paroles de Mgr Lefebvre. Imprégnées de sève authentiquement catholique, elles tracent une ligne de conduite pour garder la foi :

« Défendre sa foi est le premier devoir de tout chrétien, à plus forte raison de tout prêtre et de tout évêque. Dans le cas de tout ordre comportant un danger de corruption de la foi et des mœurs, la désobéissance est un devoir grave.

« C’est parce que nous estimons que toute notre foi est en danger par les réformes et les orientations post-conciliaires que nous avons le devoir de désobéir et de garder les Traditions. C’est le plus grand service que nous pouvons rendre à l’Eglise catholique, au successeur de Pierre, au salut des âmes et de notre âme, que de refuser l’église réformée et libérale, car nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu fait homme, qui n’est ni libéral, ni réformable. »

« Ce n’est pas l’Eglise ni le successeur de Pierre qui nous frappent, mais des hommes d’Eglise imbus des erreurs libérales qui occupent des postes élevés de l’Eglise et profitent de leur pouvoir pour faire disparaître le passé de l’Eglise et instaurer une nouvelle Eglise qui n’a plus rien de catholique.

« Il faut donc que nous sauvions la véritable Eglise et le successeur de Pierre de cet assaut diabolique qui fait songer aux prophéties de l’Apocalypse. » Lettre n° 9 de Mgr Lefebvre aux Amis et Bienfaiteurs de la FSSPX de septembre 1975

Francesca de Villasmundo

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