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Pourquoi le Venezuela n’a pas besoin des Américains pour couler

Le baril de pétrole était à la clôture du 29 juin à 77,39 $, retrouvant le niveau du 27 octobre 2014, pendant la grande dégringolade des cours du brut, passé de 107,33 $ le 9 juin 2014 à 28,39 $ le 8 février 2016. Le brut a pris 34 $ en un an.

Cette hausse a fait les affaires de bien des pays du monde, mais pas tous.  Ainsi, pour la Russie (3e productrice mondiale), un baril à 40 $ permet l’équilibre budgétaire. En ce qui concerne le Koweït (9e mondial), il doit monter à 48 $. Pour l’Iraq (6e mondial), malgré les dégâts de la guerre, 54 $. Pour la Kazakhstan (16e), 60 $. Pour l’Iran (4e), 68 $…

D’autres pays sont hélas de l’autre côté de la barrière : l’Angola (17e) est juste en-dessous de la ligne de flottaison avec 78 $, l’Arabie Saoudite (2e) avec 87 $… Puis, les cas désespérés qui sont en plus des pays dépendant du pétrole : 105 $ pour l’Algérie (18e), 124 $ pour le Nigeria (13e mondial) et… 223 $ pour le Venezuela (12e mondial) !!!

Et la France ? La France n’était pas, ou très peu, productrice de pétrole, sur la base d’un baril à 77,39 $, combien devrions nous produire d’or noir pour équilibrer notre budget ? Il faudrait produire environ 1 milliard de barils (996 millions exactement), c’est-à-dire l’équivalent de 11 jours de production mondiale, 131 millions de tonnes, soit la production du Brésil (10e mondial).

Hristo XIEP

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