Le gouvernement socialiste continue sa gestion d’amateur. Son incompétence économique et son échec patent sont de plus en plus criants chaque jour. La dernière mesure en date étant la diminution des prestations des allocations familiales (division par trois de la PAJE – prime d’accueil du jeune enfant – à partir du 2ème enfant, et division par deux de la durée du congé parentale pour les femmes –). Le gouvernement table sur une économie de 700 millions d’euros.

En réalité les 700 millions d’euros ne seront pas au rendez-vous pour les raisons suivantes :

  • « L’économie » réalisée vise en réalité à combler le déficit structurel de la branche maladie. C’est donc une prestation qui donnait du pouvoir d’achat et donc des cotisations sociales qui disparait pour se déverser dans le puits sans fond de la sécu. La branche maladie chroniquement déficitaire n’est pas réformée mais vient puiser dans un système familiale en réalité à l’équilibre ;
  • Cette réduction des prestations familiales pourrait éventuellement avoir un sens à court terme si elle était compensée par une diminution des charges correspondantes, ce qui n’est pas le cas, contrairement à ce qu’avait annoncé Manuel Valls dans son « pacte de responsabilité ». Les cotisations restent donc inchangées alors que la consommation va mécaniquement baisser, entrainant une baisse des recettes ;
  • La baisse de la politique familiale va encourager un peu plus la baisse de la natalité qui est pourtant le paramètre incontournable de la viabilité du système de retraite et moteur de la consommation. En attaquant un peu plus la famille, c’est la structure économique du pays à moyen et long terme qui s’en trouve encore plus profondément fragilisé ;

Mais ce n’est pas tout. Les ballons d’essais ne cessent de fuser, avec notamment celui de la pondération des allocations familiales en fonction des revenus. Là encore la vision à court terme et dénuée du simple bon sens semble prédominer :

  • Une telle décision viendrait à transformer la politique familiale, qui est un investissement d’avenir, en simple prestation sociale ;
  • Cela revient à affaiblir une classe moyenne déjà bien fragilisée et en diminution constante, entrainant un appauvrissement généralisé ;
  • Supprimer l’universalité de la politique familiale, c’est à terme la diminuer également pour les plus pauvres, la classe moyenne n’étant plus là pour défendre une prestation à laquelle elle cotise sans avoir le droit de la toucher. C’est même programmer sa disparition définitive.

Décidément, ce gouvernement déteste les familles et n’entend rien à l’économie. Et là où les vraies économies sont à faire, le gouvernement, comme les précédents, ne fait rien : AME et CMU, ou la fraude sociale massive par exemple avec ses millions de cartes vitales surnuméraires…

L’incompétence n’est pas un vain mot chez les socialistes, tout comme l’idéologie.

Xavier Celtillos

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