Victor Orban

Alors que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, annoncera mercredi, selon le journal espagnol Al Païs, que l’UE va encore augmenter, -sans consulter les habitants-, ses capacités d’accueil d’immigrants jusqu’à 160.000 personnes, les pays de l’ex-bloc soviétique, rattachés à l’Union montent aux créneaux. Hier c’était l’ex-président de la République tchèque, Vaclav Klaus, qui s’alarmait, aujourd’hui le premier ministre Viktor Orban  et le ministre des Affaires Étrangères de Slovaquie, font le même constat: il faut stopper l’immigration, parce que l’Europe avec ses valeurs et ses racines chrétiennes, ne s’en remettra pas.

l’immigration sauvage « n’est pas un problème européen mais allemand »

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, actuellement à Bruxelles où il a rencontré le président du Parlement européen Martin Schulz, a déclaré s’adressant aux candidats à l’immigration: « Du point de vue de la morale et de l’humanisme, la solution est évidente: ne venez pas! Dans quel but venez-vous en Europe à partir de la Turquie? La Turquie est un pays en paix et en sécurité. Restez-y! Nous ne pouvons pas garantir que vous serez accueillis ici », a déclaré M. Orban après sa rencontre avec le président Schulz. Dans une tribune du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), il avait critiqué  la veille « la politique d’immigration erronée » de l’Union européenne. Compte tenu de la crise de l’immigration clandestine, il met en garde contre une «explosion» de l’Europe. Il estime que « la protection des frontières extérieures de l’UE reste essentielle ». Il a défendu la pertinence de la construction de la barrière frontalière que la Hongrie dresse face à l’afflux massif d’immigrés clandestins. Il demande «Qui peut accepter d’être envahi ? personne ne peut l’accepter. »

Le Premier ministre a fustigé «la politique d’immigration de l’UE qui a échoué » . « Chaque homme politique européen est irresponsable s’il fait espérer une vie meilleure aux immigrés en les encourageant à tout quitter pour partir, risquant leur vie en venant en Europe », « il est indispensable de protéger les frontières extérieures de l’UE ». « Voilà pourquoi la clôture que nous construisons en Hongrie est importante. Nous ne le faisons pas pour le plaisir, mais parce que cela est nécessaire. » Ajoutant que l’immigration clandestine « n’est pas un problème européen mais allemand ». Ce qui est lourd de sens quand on sait que les oligarques allemands sont en demande de populations immigrées.

« Personne ne veut plus protéger les frontières de l’Europe »

Il est  « assez déprimant que, sauf nous en Hongrie – ou les Espagnols – personne ne veut plus protéger les frontières de l’Europe, » Le premier ministre hongrois a rappelé: «Les gens veulent que nous soyons maîtres de la situation et que nous protégions nos frontières ». ajoutant qu’ « il ne convient d’ergoter que quand le déluge est arrêté. »

« Il ne faut pas oublier que ceux qui arrivent (…) sont les représentants d’une culture profondément différente », affirme-t-il encore, « dans leur majorité, ce ne sont pas des chrétiens mais des musulmans. C’est un aspect important, car l’Europe a une identité et des racines chrétiennes », « N’est-ce pas déjà assez préoccupant que l’Europe ne soit pratiquement plus en mesure de maintenir son propre système de valeurs chrétiennes ? Si l’on perd cela de vue, la pensée européenne peut se retrouver minoritaire sur son propre continent« , estime le Premier ministre hongrois, actuellement en déplacement à Bruxelles.

Viktor Orban juge par ailleurs inutile de parler de quotas d’accueil tant que le flot de immigrés n’est pas stoppé. « La protection des frontières est la question la plus importante », assure-t-il, ajoutant: « L’Europe doit comprendre que l’on ne peut accueillir personne quand on est submergé. Et là, on est submergé ».

Il est symptomatique que ce soit ces pays de l’ancienne URSS qui  sont les à peu prés seuls aujourd’hui se préoccupent de la sauvegarde des populations européennes blanches, de la civilisation et des racines chrétiennes de l’Europe. Pendant que les grandes âmes démocrates faisaient trembler le prétendu auto-proclamé « monde libre » en pointant l’empire soviétique du doigt, elles nous dépouillait de notre âme et jusqu’à notre instinct de survie.

L’oligarchie cosmopolite de l’UE

A côté des responsables politiques courageux de ces petits pays d’Europe centrale qui ne renoncent pas à protéger leurs peuples, les oligarques des gros pays de l’Europe américanisée font la leçon à ceux qui dressent les barrières. Ils vont même jusqu’à oser donner des leçons de christianisme.

la chancelière allemande Angela Merkel, répondant au propos de Victor Orban de façon à peine voilée s’est empressée de rétorquer que « dans la mesure où nous avons en tête des valeurs chrétiennes, alors je crois qu’il est important que la dignité de chaque être humain soit protégée partout  où elle est en danger ».

Naturellement, Angela Merkel pensait à la protection de la dignité des envahisseurs étrangers et non à celle des Européens dont elle a la charge. Précisant encore, « l’Allemagne fait ce qui est moralement et juridiquement requis, ni plus, ni moins », a-t-elle ajouté. Elle a néanmoins concédé que  « la Hongrie a raison de dire que nous devons aussi protéger nos frontières ». Avant d’ajouter, mais « la Convention de Genève sur les Réfugiés n’est pas seulement valable pour l’Allemagne, elle l’est aussi pour chaque Etat membre de l’Union européenne. » « Le principe en est que tous ceux qui ont besoin d’aide l’obtiennent. Ca doit aussi être valable pour chaque État européen », d’insister. Précisant que si l’Union européenne ne trouve pas d’accord sur une juste répartition des réfugiés, l’espace Schengen pourrait être remis en question. Une menace selon elle mais qui serait une aubaine pour les populations européennes.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui recevait aujourd’hui Viktor Orban à Bruxelles, lui a déclaré : « je voudrais souligner que pour moi être chrétien en public, dans la vie sociale, signifie avoir un devoir envers ses frères dans le besoin ». Précisant, être chrétien, c’est « montrer que l’on est prêt à faire preuve de solidarité » , « pour un chrétien, cela ne devrait pas être une question de race ou de religion », a-t-il poursuivi.

La charité c’est promouvoir le christianisme, pas l’ensevelir.

Ces ennemis du christianisme, qui font tout en leur pouvoir pour l’éradiquer de l’Europe, prétendent nous donner des leçons de christianisme pour mieux nous enterrer et nous balayer dans le flot musulman. Le plus triste de cette histoire c’est que le chef de l’Eglise, lui-même, le pape, donne des arguments aux ennemis du Christ en agitant une charité de pacotille qui inverse le sens de la véritable charité chrétienne. La charité n’a rien à voir avec la solidarité, la charité c’est sauver et promouvoir le christianisme, ce n’est pas l’ensevelir sous les flots de l’Islam, car seule la Vérité sauve, et la Vérité c’est le Christ.

Parmi les oligarques cosmopolites qui veulent la peau des Européens, Laurent Fabius, s’est permis de donner une bonne leçon à la Hongrie qui ne « respecte pas les valeurs communes de l’Europe » en posant des grillages à sa frontière. Selon lui, il faut « bien sûr » que la Hongrie démantèle ce mur et que l’Union européenne ait « une discussion sérieuse et sévère » avec les dirigeants hongrois.  

La Slovaquie ne s’en laisse pas compter non plus…

Peu soucieux des sentences de ses oligarques au service du cosmopolitisme, le ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajčák a estimé ce même jour que « de fait, la zone Schengen n’existe plus ».  « Les clandestins traversent sans aucun obstacle les pays qui sont censés protéger les frontières de Schengen. Normalement, il est assez difficile d’obtenir le visa Schengen mais actuellement des dizaines de clandestins arrivent ici et personne ne les contrôle. Avons-nous un accord Schengen ou pas ? », a-t-il lancé.

Le ministre s’est prononcé pour le renforcement de contrôles frontaliers dans le cadre de l’espace Schengen, en soulignant qu’il fallait protéger les frontières successivement, c’est-à-dire, même les frontières internes à l’espace Shengen, que sont les frontières nationales.

Le chef de la diplomatie slovaque a également déclaré que son pays ainsi que la Hongrie et la République Tchèque étaient contre le système de quotas proposé par l’Union européenne pour accueillir des immigrants.

Ces ex-républiques soviétiques s’étaient elles aussi jetées dans le miroir aux alouettes de l’Union mâtinée à la sauve de l’Alliance atlantique; combien les populations bernées doivent le regretter. A quand la révolte des peuples artificiellement conglomérés dans cette Union oligarchique ?

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