La propagande homosexualiste, à travers les médias aux ordres, ne lésine devant aucune interview, article, action, pour faire passer le message que l’Église catholique doit changer son approche, sa vision sur les homosexuels pratiquants et heureux de pratiquer. Pas une interview aujourd’hui où n’est pas demandé à un homme d’Église son opinion sur les couples gay, trans et autres déviants. Le malheur est pourtant dans la réponse de ces évêques oublieux de la doctrine et de la morale catholiques, tout imbus d’une nouvelle religion sentimentaliste, humanitariste, ouverte sur l’autre…
Le 6 décembre répondant aux questions d’un journaliste du Sunday of Malta, l’évêque de Malte, Mario Grech, dont l’orthodoxie doctrinale laisse vraiment à désirer, s’est permis d’affirmer, par rapport aux divorcés-remariés que «l’Église ne peut pas refuser de donner la communion à qui désire sincèrement la recevoir.» Oh que voilà là les beaux fruits du synode sur la famille !
Et puisque les questions concernaient le mariage, tant qu’à faire autant promouvoir les couples gay, les derniers qui se verraient bien marier à l’église, en blanc tant qu’on y est.
«Nous ne pouvons parler de mariage uniquement que quand on parle de couples hétérosexuels. Cela signifie qu’il peut y avoir diverses formes de relation. Mais cela ne veut pas dire que nous excluons ou exprimons des jugements sur d’autres types de relation.» a expliqué l’évêque de Malte qui à la question : «les couples gay unis civilement sont-ils bienvenus dans l’Église ?» répond : «Naturellement. Ils font partie du peuple de Dieu comme tous les autres qui sont entrain d’accomplir un voyage. L’Église a besoin de les aider à découvrir la face cachée de Dieu.»
Et puisqu’on lui demande si ces couples pourront accompagner des enfants adoptés aux communions, baptêmes, confirmations, la réponse de ce monseigneur est tout autant naturaliste que la précédente : «Bien sûr. Cela arrive déjà et est pleinement accepté par l’Église. (…) Pourquoi l’Église devrait-elle se fermer à des couples de même sexe qui désirent donner une formation religieuse à leurs enfants adoptifs ?» Cette réponse étant tellement contraire à l’enseignement constant de l’Église que le journaliste devait un tant soit peu connaître, voici qu’il s’interroge et interroge le pasteur «Mais n’y a-t-il pas un risque que l’Église perde son rôle de boussole morale de la société ?» Réponse de Mgr Grech : «Avant d’être une agence morale l’Église est une expérience de Dieu. Quand on parle d’obligations morales, j’ai bien peur qu’à certains moments on a mis le char avant les bœufs, mais nous n’avons pas laissé de l’espace à la miséricorde et au pardon.»
Voilà bien un évêque qui a appris par cœur quelques mots chocs du pape François : miséricorde, pardon, face cachée de Dieu, expérience de Dieu…mots magiques qui excusent tout, transforment tout, pardonnent tout !
Mais on se demande bien à quoi ces mots, miséricorde, pardon, peuvent bien faire référence puisque le péché semble inexistant chez les couples gay et les autres…sauf chez les rigides !
Francesca de Villasmundo
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