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Pour les médias mainstream écrire White Lives Matter serait d’extrême-droite et raciste

Les médias au collier et toute la bien-pensance s’étranglent d’indignation : horresco referens, une banderole « suprémaciste » « d’extrême-droite » titre Le Parisien, « raciste » renchérit LCI, ces qualifications étant reprises par quasiment toute la sphère médiatique politiquement correcte, a survolé le stade le stade de Manchester City, au Royaume-Uni, lors d’une rencontre de Premier League opposant Manchester City à Burnley, avec le texte White lives matter, soit « La vie des Blancs compte » !

Pourtant, nous dit LCI, tout avait bien commencé, sagement, gentiment, avec soumission : « avant le coup d’envoi du match, les deux équipes, leurs staffs et les arbitres avaient posé genou à terre en hommage au mouvement antiraciste et de lutte contre les violences policières Black Lives Matter » et « le slogan Black Lives Matter figure également au dos de tous les maillots à la place du nom des joueurs et restera sur un écusson jusqu’à la fin de la saison ».

Le club de Burnley a vite condamné « fortement » cet « acte » impardonnable selon la doxa politiquement correcte et colorée de nos temps arc-en-ciel : « Cela ne représente en aucune façon ce pour quoi se bat le Burnley Football Club et nous coopérerons avec les autorités pour identifier les responsables et prendre les mesures appropriées », continue le club dans son communiqué. « Nous tenons à dire clairement que tous ceux qui sont responsables ne sont pas les bienvenus à Turf Moor », le stade du club.

« J’ai honte, je suis embarrassé qu’un petit nombre de nos fans aient décidé de faire tourner ça au-dessus du stade », a ajouté de son côté Ben Mee, le capitaine de Burnley, interrogé par Sky Sports après la rencontre. « Ces gens ont besoin d’entrer dans le XXIe siècle et d’être éduqués comme beaucoup d’entre nous le sommes. Je suis vraiment bouleversé que cela soit arrivé », a ajouté le défenseur, arrivé au club en 2012.

En clair pour ces cerveaux lobotisés par la pensée unique, si le slogan coloré Black Lives Matter est gentillet et anti-raciste, son corollaire incolore White Lives Matter ne peut être que raciste et méchant. En somme, pour ces journalistes et entraîneurs, et ces quelques footballeurs à la peau blanche comme une aspirine, la vie des blancs, leur vie donc, ne compte pas. L’ethnomasochisme à son comble…

Pourtant que l’on soit blanc ou noir, la vie des uns et des autres devraient compter de la même manière dans notre société inclusive. Prétendre le contraire n’est-ce pas cela du « racisme systémique » ?

Il y a quand même un petit inconvénient à cette indignation à sens unique, qui témoigne de l’hypocrisie qui règne dans ce milieu de la conscience morale universelle :

« C’est tout de même assez rigolo, constate fort à propos un internaute sur twitter,  de voir les joueurs de Man City jouer avec Black Lives Matter sur leurs maillots sachant que le club est la propriété d’Abou d’Abi, dont les ONG dénoncent la fâcheuse propension à pratiquer l’esclavage sur les travailleurs « importés ».

Le monde est fou, mais surtout orwellien !

Francesca de Villasmundo

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