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Pour le Supérieur Général de la FSSPX il n’y a qu’une seule solution à la crise actuelle que traverse l’Eglise : restaurer le règne du Christ-Roi

Dans un long entretien publié ce jour, en la fête de saint Grégoire le Grand, Don Davide Pagliarani, Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie-X, s’exprime sur le pontificat du Pape François et conclue en déclarant que « C’est dans le Christ-Roi et par le Christ-Roi que l’Église a tous les moyens pour vaincre le monde, dont le prince est le Père du mensonge ».

Il reprend là, fidèlement, tout l’enseignement du Magistère traditionnel sur lequel Mgr Marcel Lefebvre s’est appuyé dans son oeuvre de restauration de l’Eglise trahie par le funeste Concile Vatican II et par les souverains pontifes depuis Jean XXIII jusqu’à François.

MPI vous propose la lecture de la conclusion de cet entretien et rappelle à ses lecteurs que, d’un point de vue politique, seul le programme du mouvement Civitas correspond exactement aux exhortations du supérieur Général de la FSSPX.

Selon vous, par quels moyens l’Église peut-elle se débarrasser de ces erreurs et se régénérer ? 

Il faut tout d’abord renoncer aux utopies et revenir au réel, revenir aux racines de l’Église. On pourrait identifier trois points-clés que l’Église doit se réapproprier et recommencer à prêcher sans concession et sans complexe : L’EXISTENCE DU PÉCHÉ ORIGINEL et de ses effets (la triple concupiscence dont parle saint Jean dans sa première Épître) – et cela contre toute forme de naïveté naturaliste ; LA NÉCESSITÉ DE LA GRÂCE, fruit de la Rédemption, seul remède – mais remède tout-puissant – pour triompher de ces effets dévastateurs ; LA TRANSCENDANCE D’UNE FIN ULTIME qui n’est pas sur cette terre, mais au Ciel.

Rappeler cela signifierait recommencer à « confirmer les frères[3] ». À nouveau serait prêchée la vraie foi : elle est la condition nécessaire de toute vie surnaturelle ; elle est également la gardienne indispensable de la loi naturelle, qui elle aussi est divine dans son origine, éternelle et immuable, soubassement nécessaire pour conduire l’homme à sa perfection.

CES TROIS CONCEPTS SE RÉSUMENT EN UN SEUL IDÉAL : CELUI DU CHRIST-ROI. C’est lui l’objet de notre foi. C’est lui l’auteur de la grâce. C’est lui l’auteur de cette loi naturelle qu’il a inscrite dans le cœur de l’homme en le créant. Le divin législateur ne change pas. Il ne renonce pas à son autorité. De même qu’on ne peut altérer cette loi sans altérer la foi elle-même, on ne pourra pas non plus la restaurer sans rendre à son divin législateur l’honneur qui lui est dû.

En clair : non pas capituler devant ce monde, mais « tout récapituler dans le Christ[4] ». C’est dans le Christ-Roi et par le Christ-Roi que l’Église a tous les moyens pour vaincre le monde, dont le prince est le Père du mensonge[5]. Par la croix il l’a déjà fait, une fois pour toutes : « J’ai vaincu le monde[6]. »

La très sainte Vierge aura-t-elle un rôle particulier dans cette victoire ? 

Si cette victoire est celle du Christ-Roi, elle sera nécessairement celle de sa Mère. La très sainte Vierge est systématiquement associée à toutes les batailles et victoires de son Fils. Elle sera associée à celle-ci à un titre tout particulier : jamais comme aujourd’hui on n’a constaté le triomphe d’erreurs si pernicieuses et si subtiles, causes de ravages si étendus et si profonds dans la vie concrète des chrétiens. Or, parmi les plus beaux titres que l’Église attribue à Notre-Dame, il y a ceux de « Destructrice de toutes les hérésies » – elle écrase la tête de celui qui les conçoit – et de « Secours des chrétiens ». Plus la victoire de l’erreur semble définitive, plus glorieuse sera la victoire de la très sainte Vierge.

Source et intégralité de l’entretien sur La Porte Latine

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