Aujourd’hui, c’est le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical pour la Culture, qui exprime sa pensée sur le quotidien italien Il Giornale. Une pensée résolument hostile à ce qu’il nomme « les populismes », terme méprisant pour désigner les doctrines nationalistes et identitaires.
« Le problème des formes du populisme qui traverse presque toute l’Europe est certainement un mouvement social très complexe et en beaucoup d’aspects vraiment dramatique, parce que cela représente surtout le rejet. Une peur qui cependant ne doit pas être enjambée mais éventuellement gouvernée et en beaucoup d’aspects dépassée »,
a-t-il déclaré avant de formuler son adhésion à la vision pseudo-chrétienne et pseudo-biblique de l’accueil du pape François :
« Il ne faut pas céder à la peur. La vision chrétienne est celle de la rencontre entre les peuples, en cherchant le plus possible à faire prévaloir l’entrecroisement des cultures, des peuples et des diversité à l’intérieur de l’histoire. Les grandes migrations, à partir de la Bible elle-même écrite pas des migrants, parce que le point de départ est celui des migrations d’Égypte vers la Terre Promise, est une réalité constante de l’humanité et doit être vécue comme un phénomène possible et non comme un fait absolument négatif à effacer. Nous sommes confrontés à un phénomène qui appartient et appartiendra toujours à l’histoire. Qui ne veut pas le reconnaître est en train de nier l’histoire. »
Et qui ne veut pas, comme le cardinal Ravasi, reconnaître que des nations avec leurs peuples, leur civilisation, leur culture, leur langue, leurs mœurs et coutumes, leur religion, se sont constituées au fil des siècles en combattant et rejetant les corps étrangers si ceux-ci étaient trop dissemblables de leur identité ethnique, religieuse et culturelle, –tel en premier lieu d’ailleurs le peuple juif qui refuse depuis toujours le mélange pour ne pas perdre sa particularité identitaire-, nient l’histoire…
Pour information ce prélat romain ne communie pas uniquement à l’idéologie immigrationniste du pape argentin. Il a aussi des amitiés particulières qui peuvent notablement l’influencer dans son discours. En 2015, le Grand Orient d’Italie, n’écrivait-il pas que « le cardinal Ravasi dans une lettre aux “chers frères maçons” souligne comment au-delà de la différence d’identité, il ne manque pas avec les Francs-Maçons les valeurs communes : l’humanitarisme, la solidarité », le prélat reconnaissant dans son courrier aux maçons « une anthropologie fondée sur la liberté de conscience et d’intellect et sur l’égalité des droits »…
« Valeurs communes » qui sont en réalité les droits de l’homme, inspirés des Lumières, déconnectés de la véritable sève chrétienne, fondement de cet universalisme sans frontière prêché par la maçonnerie ! Universalisme sans frontière que fait sien dans son entretien d‘aujourd’hui le cardinal Ravasi.
Francesca de Villasmundo
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