Vienne, Autriche : la cathédrale Saint Etienne, pour la troisième année consécutive, a été profanée par un spectacle sacrilège, promouvant la culture gay. Cette profanation s’est faite avec la bénédiction et en présence du cardinal Christophe Schönborn, un des prélats proches du pape François, un des défenseurs d’Amoris Latitia, et un des partisans d’une modification libérale-libertaire de la doctrine catholique concernant l’homosexualité.
Le cardinal Christophe Schönborn a donc invité LIFE+, un organisme de bienfaisance de la mouvance lgbtqi+ fondé par l’activiste homosexualiste Gery Keszler, à organiser un concert et une collecte de fonds dans sa cathédrale le samedi 30 novembre 2019, à la veille de la Journée mondiale du sida. Le spectacle intitulé « Croyez ensemble » était également coparrainé par les Chevaliers de Malte d’Autriche.
Gery Keszler était l’organisateur de cette Lange Nacht der Solidarität (Longue nuit de solidarité), dont le concert caritatif à Saint Etienne était l’événement principal. Keszler se présente comme un ami du cardinal : en 2018 il a affirmé que le cardinal l’avait béni, lui et son partenaire homosexuel, lors d’un dîner privé. Après la bénédiction, a déclaré Keszler, « son confident avait amené une bouteille de champagne, et il a desserré le bouchon, et après cette bénédiction, ce bouchon a éclaté dans l’air, a retombé et a cassé son assiette – mon assiette Meissen la plus chère ! « Gery Kezler est aussi connu pour être l’organisateur de la collecte de fonds « Life Ball » de la ville , « le plus grand événement de fête homosexuelle en Autriche », particulièrement outrancier.
Parmi les interprètes figurait à nouveau cette année le drag queen d’Autriche, Thomas Neuwirth, Conchita Wurst sur la scène, le chanteur transsexuel autrichien qui a remporté le concours Eurovision de la chanson 2014 en se présentant comme une femme barbue.
Avant l’événement, Keszler a remercié l’archevêque pour l’utilisation de Saint-Étienne et a déclaré:
« Nous sommes très reconnaissants de la confiance que le cardinal Schönborn nous a accordée. »
« Ensemble, nous défendons la construction de ponts et la levée des mains ».
De son côté, le cardinal Schönborn, rapporte le site web du diocèse, a déclaré aux participants que «Dieu veut que personne ne se sente exclu ; il veut que tous se sentent en sécurité ». Schönborn a également remercié « tout le monde, d’avoir un grand cœur et de ne pas oublier les personnes qui ont besoin de notre aide ». Le cardinal a également souligné que les participants et visiteurs de la soirée caritative ne devaient pas seulement être accueillis comme des « invités », « car ils devraient savoir que nous sommes tous chez nous dans cette cathédrale, c’est le toit de l’âme qui vit dans ces pierres. »
À l’extérieur de la cathédrale, plus d’une centaine de catholiques sont venus chanter des hymnes de l’Avent et réciter le chapelet en réparation pour ce sacrilège. Cette initiative a été organisée par Alexander Tschugguel, le jeune homme de 26 ans qui a eu le courage, en octobre dernier, pendant le Synode pour l’Amazonie, d’expulser de l’église de Rome, Sainte Marie in Traspontina, les idoles païennes qui y avaient été placées et de les jeter dans le Tibre.
Pour rappel, ce sulfureux cardinal Shonborn sévit depuis longtemps dans la nouvelle Eglise néo-protestante et néo-moderniste : cette particularité de son CV est moins connue, mais il fut l’une des plumes théologiques les plus importantes, avec son ami le cardinal Ratzinger, du nouveau Catéchisme de l’Eglise catholique promulgué par le pape Jean-Paul II. Ce n’est donc pas l’avènement du progressiste pape François qui a propulsé ce clerc conciliaire ultra-libéral et hétérodoxe dans les hautes sphères de la hiérarchie officielle, déjà le pape polonais le tenait en considération, et Benoît XVI après lui. Il existe donc bel et bien une continuité dogmatique, doctrinale, morale, entre Jean-Paul II, Benoît XVI et François, ce dernier n’est pas en rupture dans le fond avec ses prédécesseurs, la différence se situe purement dans la forme, dans l’expression de la praxis pastorale et dans une sensibilité plus ouvertement révolutionnaire. La Rome conciliaire continue tout simplement son chemin toujours plus visiblement progressiste et apostat…
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !