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Post(e) Vatican(e) II

Le 31 octobre 1517, le moine hérétique Martin Luther placardait sur la portail de l’église du château de Wittemberg ses fameuses 95 thèses jamais rétractées et qui le menèrent à l’ex-communication par Léon X. Ce geste de révolte du moine allemand contre la doctrine de l’Église catholique symbolise le début de la Réforme protestante qui brisa l’unité de la Chrétienté. Gardienne du dépôt de la foi, l’Église catholique a toujours condamné le protestantisme et les sectes qui en dérivent comme des doctrines hérétiques et dangereuses pour la foi catholique. Enfin toujours… jusqu’à au IIe concile du Vatican, durant lequel de puissants clercs progressistes, sous le prétexte d’ouvrir l’Église catholique au monde, firent leur l’esprit moderniste et les préceptes protestants, et réussirent à les imposer au monde catholique. Depuis lors la protestantisation de la Rome post-concile, qui désire à tout prix se réconcilier avec les protestants même au prix de la doctrine, ne cesse de s’intensifier. Un pas supplémentaire vient d’être franchi aujourd’hui !

Post-Vatican II oblige, pour commémorer le 500 anniversaire jour pour jour de la promulgation des 95 thèses luthériennes, les postes vaticanes ont édité aujourd’hui-même, 31 octobre 2017, un nouveau timbre en l’honneur de la Réforme protestante : au premier plan l’on voit le Christ en croix qui se détache du fond doré sur lequel est représenté la ville de Wittemberg. Agenouillés respectivement à droite et à gauche de la croix, Martin Luther soutient la Bible, source de sa doctrine, tandis que Philippe Melanchthon, théologien et ami de Luther, et un des plus importants protagonistes de la réforme protestante, tient en main la Confession d’Augsbourg, la première exposition officielle des principes du protestantisme.

Avec de tels actes scandaleux et apostats, l’Église conciliaire témoigne de sa dérive protestante qu’elle ne cache même plus sous le pontificat bergoglien. Elle s’affranchit toujours plus de son reliquat catholique pour glorifier, presque 500 après son ex-communication,  un moine… timbré !

Francesca de Villasmundo

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