Cette semaine, vous trouverez ci-joint le portrait de Robert Brasillach (1909-1945).
Pastel à l’huile A4 (21x30cm)
A lire :
« Les poèmes de Fresnes » et en particulier « Le testament d’un condamné » dont voici un extrait:
« Quel don offrir à ma patrie
Qui m’a rejeté d’elle-même?
J’ai cru que je l’avais servie
Même encore aujourd’hui je l’aime.
Elle m’a donné mon pays
Et la langue qui fut la mienne.
Je ne puis lui léguer ici
Que mon corps en terre inhumaine.
Et puis, je laisse mon amour,
Et mon enfance avec mon coeur,
Le souvenir des premiers jours,
Le cristal, le plus pur bonheur,
Ah ! je laisse tout ce que j’aime,
Le premier baiser, la fraîcheur,
Je laisse vraiment tout moi-même,
Ou, s’il existe, le meilleur.
Je ne garde pour emporter
Au-delà des terres humaines
Loin des plaisirs de mes étés,
Des amitiés qui furent miennes,
Que ce qu’on ne peut m’enlever,
L’amour et le goût de la terre,
Le nom de ceux dont je rêvais
Au coeur de mes nuits de misère,
Les années de tous mes bonheurs
La confiance de mes frères,
Et la pensée de mon honneur
Et le visage de ma mère. »
22 janvier 1945
Toujours, rappelons nous pourquoi nous faisons tout cela…
Bonne semaine
ProjetKO
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