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Politique anti-immigration : peine de prison pour Matteo Salvini

6 ans de prison requis par les procureurs de Palerme, Italie, contre Matteo Salvini pour avoir empêché des clandestins de débarquer
6 ans de prison requis par les procureurs de Palerme, Italie, contre Matteo Salvini pour avoir empêché des clandestins de débarquer

Procès de l’ONG Open Arms contre Matteo Salvini : avant tout procès politique, les procureurs italiens de Palerme demandent une peine de six ans de prison pour enlèvement contre l’ancien ministre de l’Intérieur italien.

6 ans de prison requis par les procureurs de Palerme, Italie, contre Matteo Salvini pour avoir empêché des clandestins de débarquer

Matteo Salvini risque 6 ans de prison et les ONG allemandes se réjouissent. C’est le paradoxe de ce qui se passe avec le procès en cours à Palerme pour l’affaire du navire Open Arms. Le chef de La Ligue qui, en sa qualité de ministre de l’Intérieur avait mené une politique anti-immigration, donc anti-débarquement, doit répondre de l’accusation d’enlèvement et de refus de documents officiels pour avoir empêché le débarquement de 147 migrants durant l’été 2019.

Salvini est jugé précisément parce que, au nom de la sécurité du pays qu’il représente, il a tenté d’empêcher des individus dont l’origine, la nationalité, le nom et les antécédents sont inconnus d’entrer dans le pays. Ou plutôt en Europe, puisque l’Italie est une frontière extérieure de l’Union. Il avait donc décider à l’époque de maintenir à l’ancre le navire d’Open Arms rempli d’immigrés illégaux pendant des semaines, et il s’agissait là d’un choix éminemment politique. Dès lors, le procès qui lui est intenté implique la condamnation de la politique anti-immigration d’un ministre pour lequel les Italiens ont pourtant voté.

Une justice italienne politique

Maintenant les ONG étrangères humanitaristes se sentent soutenues par la justice italienne. Cette dernière, idéologisée à gauche à l’extrême, use de son pouvoir pour éliminer les hommes politiques qui lui déplaisent par la voie judiciaire. On voit la même dérive totalitaire de la justice en France.

Matteo Salvini, l’actuel vice-Premier ministre italien du gouvernement Meloni et ministre de l’Infrastructure, a réagi à cette peine de prison requise contre lui par les procureurs italiens :

« J’espère que quelqu’un à gauche a honte, car c’est une chose de contester Salvini dans les communes et les régions, c’en est une autre de dire « Je ne peux pas vaincre mon adversaire politique parce que les Italiens lui font confiance et j’essaie de l’envoyer en prison » : c’est quelque chose de vraiment embarrassant, je n’en serais pas capable. »

Salvini : « Non, je referais ce que j’ai fait demain »

Et à la question qui lui est posée lors de l’émission télévisée italienne Quarta Republica, « As-tu peur d’être condamné ? » Salvini répond :

« Non, je referais ce que j’ai fait demain. Je ne m’inquiète pas pour moi, honnêtement, c’était difficile pour moi d’expliquer à mes enfants ce qui se passait. » Et continue : « « Vais-je négocier ? Non, je crois avoir tenu une promesse, celle de réduire les débarquements. Je ne négocie pas, je suis convaincu d’avoir raison. Je ne suis pas un ravisseur. Ils essaient par tous les moyens de mettre ce gouvernement en difficulté et c’est pourquoi ils m’attaquent.

« Quand j’ai choisi la Ligue et que j’ai choisi de servir mon pays, je savais bien que j’allais ennuyer à ennuyer quelqu’un et derrière l’immigration clandestine il y a des intérêts. Aujourd’hui, il y a le Premier ministre britannique qui est de gauche et qui est venu nous demander comment nous pouvons réduire les débarquements et même Scholz qui est de gauche veut les bloquer, Harris le dit aussi et le seul homme politique jugé, c’est moi ».

« Je n’ai pas peur, c’est un procès contre l’Italie et non contre l’homme politique », a-t-il également commenté. Une fois de plus, Matteo Salvini a souligné :

« Je ne laisse pas débarquer les terroristes ! ».

Francesca de Villasmundo

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