« Les premières réactions constatées, notamment de l’ultragauche, conduisent les services de renseignements à considérer la période comme extrêmement sensible ». Cette note est un extrait du message adressé aux préfets par Gérald Darmanin, encore ministre de l’Intérieur pour quelques jours.
La police a été placée en vigilance « écarlate » en vue du second tour des élections législatives. Ce qui signifie que la menace est considérée comme certaine.
Violences urbaines en cascade
Selon différentes sources policières, la soirée du 7 juillet sera compliquée. On s’attend à des pillages, des incendies, des destructions massives, des affrontements violents, quel que soit le résultat des élections.
Dans une note sur l’évaluation des risques à l’issue du premier tour, les évaluations des renseignements territoriaux prévoient une situation qui pourrait gravement dégénérer à partir du 8 juillet, « en fonction des résultats du scrutin ». « Violences urbaines » et « affrontements entre militants » sont attendus en de nombreuses villes.
« La formation du gouvernement pourrait aussi faire l’objet de revendications dans la rue. Si on ajoute à cela le 14 juillet, qui est historiquement une nuit de violences urbaines, cela fait un cocktail explosif, qui peut s’étaler dans le temps », a déclaré une source policière à la presse.
La situation est d’autant plus compliquée que des effectifs importants de gendarmerie sont toujours retenus en Nouvelle-Calédonie.
Pierre-Alain Depauw
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