Contrôler l’internet, museler les derniers ilots de pensée libre, priver toute véritable opposition de moyen de contourner les médias mainstream, réduire l’internet à la française à une bouillie politiquement correcte, c’est cela l’obsession de Manuel Valls en ce moment.
Maintenant que l’examen de la loi sur le renseignement a été bouclé par les députés, le premier ministre socialiste présente son plan de lutte contre le racisme qui s’accompagne de la mise en place d’une « unité de cyber-patrouilleurs » chargée de traquer les contenus à censurer sous les ordres du ministère de l’intérieur.
Ces « cyber-patrouilleurs » recevront pour mission d’exiger le retrait des contenus qui déplaisent à Manuel Valls et ses séides en prenant contact avec les hébergeurs, et d’identifier leurs auteurs afin d’engager contre eux des poursuites en justice.
Cette « unité de cyber-patrouilleurs » sera composée d’officiers de la police judiciaire, en liaison avec la plateforme PHAROS (Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements), qui invité déjà les internautes à se transformer en « corbeaux » dénonçant les contenus insoumis à la pensée unique.
« Les résultats de cette unité seront présentés chaque année en toute transparence. Soyons clairs : même si c’est difficile, la passivité sur Internet, c’est fini », a vociféré Manuel Valls qui a également appelé au durcissement des sanctions. « Les paroles, les écrits de haine, qu’ils soient racistes ou homophobes ne relèvent plus du droit de la presse mais du droit pénal avec des peines adaptées. Le caractère aggravant du racisme et de l’antisémitisme pour un délit de droit commun sera, en outre, inscrit dans le droit pénal ».
Le gouvernement envisage aussi la création d’un « e-rappel à la loi » pour décourager la récidive et la promotion d’un « contre-discours efficace », propagande officielle façon Big Brother.
Manuel Valls voudrait par ailleurs trouver le moyen de forcer les hébergeurs de contenus destinés au public français à disposer d’une représentation juridique en France afin de soumettre tout l’internet disponible en France à son bon vouloir. La France n’a plus de leçon à donner à la Chine qui avait négocié avec Google la censure du net sur son territoire.
Le début de l' »offensive » (sic) est annoncé pour cet été. Profitez donc bien des derniers mois de relative liberté (déjà fort entamée) !
On notera une fois de plus que l’initiative gouvernementale de contrôle de l’internet n’a par contre aucune intention de déployer de tels moyens pour censurer les contenus pornographiques, pédophiles, sadiques, etc, qui fleurissent sur le net et ont une influence réellement nuisible sur notre société.
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Le 10 mai, tous aves Jeanne d’Arc !
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