La destruction de l’histoire de France, prélude nécessaire pour la Matrice au grand remplacement et à l’extermination des autochtones, se poursuite inexorablement.
Dernière campagne en date : la réécriture de l’un des éléments fondateurs de l’histoire de France : la bataille de Poitiers de 732. L’offensive avait déjà commencé dans le quotidien officiel Le Monde où le 5 juin 2015, une tribune aux relents négationnistes a été accordée à un obscur écrivaillon algérien, Salah Guemriche, qui bien sûr veux imposer la version algérienne de l’histoire, comme une sorte d’appropriation culturelle.
La nouvelle offensive est lancée par la télévision d’Etat France 3 sur son site le 28 octobre :
« « 732 : Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers », cette phrase apprise par des générations d’écoliers cache des faits historiques bien mal connus. La date et les effectifs engagés dans la bataille restent incertains ainsi que le lieu exact, même si un site est installé à Moussais près de Châtellerault, au nord de Poitiers. Et surtout le caractère religieux donné à cette bataille est loin d’être établi. Avec cette victoire, Charles Martel, le maire du palais à la tête de l’armée du royaume franc aurait mis fin à un raid des troupes musulmanes voulant piller le trésor de l’abbaye de Tours et non pas un terme à l’occupation omeyyade, la dynastie basée en Espagne, au nord des Pyrénées. Pourtant, très rapidement, le mythe de la victoire de la chrétienté et du héros chrétien de Charles Martel est né. Il va se transmettre au cours des siècles et être récupéré aujourd’hui par l’extrême droite. En effet, c’est le nom de Charles Martel que les militants de Génération Identitaire scandent quand ils envahissent le chantier de la mosquée de Poitiers en octobre 2012. C’est aussi le symbole de cette bataille qu’utilisent à leur tour les catholiques intégristes de Civitas, réunis à Bonneuil-Matours. »Poitiers est un symbole de la réconquête. Poitiers, c’est Charles Martel qui a stoppé une invasion musulmane bien connue » nous affirme Alain Escada, président de Civitas. Cette interprétation et son instrumentalisation ne sont pas récentes. Elle est même apparue très peu de temps après la victoire de Charles Martel, aïeul et héros de la dynastie des Carolingiens. « Cette récupération n’est pas nouvelle » explique Martin Aurell, directeur du Centre d’études supérieures de civilisation médiévale de Poitiers, « Elle est liée à cette image qui est très ancienne et qui est née juste une dizaine, une vingtaine d’années après la bataille de Poitiers, de ce héros chrétien qui arrête l’invasion musulmane. Il y a une grande fascination pour cette bataille » ajoute le médiéviste. »
Parlons un peu du mythe fondateur de la République, la prétendue bataille de Valmy en 1792. Cette bataille n’a existé que pour les besoins de la propagande. En fait, après une canonnade symbolique, le retrait des Prussiens décimés par la maladie a été négociée fraternellement par le général Charles-François du Perrier du Mouriez dit « Dumouriez », qui a donné les bijoux de la couronne de France volés dans le Garde-meuble de la Couronne (aujourd’hui ministère de la Marine) dans la nuit du 16 au 17 septembre 1792 à son frère d’en face, le général-duc Karl Wilhelm Ferdinand von Braunschweig-Wolfenbüttel. Rétablir la vérité historique, c’est saper les fondements de la République, nécessaire au redressement de la France. Pour que la France vive, il faut que la Gueuse meure.
Hristo XIEP
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