La police nigériane a démantelé un nouvel établissement illégal à Owerri. Seize jeunes filles enceintes y attendaient l’accouchement et les bébés étaient destinés à être vendus.

La police nigériane a annoncé, ce mercredi, avoir démantelé un nouveau réseau illégal « d’usines à bébés ». « Nous avons effectué une descente dans une résidence d’Owerri, suite à un rapport des renseignements, et nous avons sauvé 16 filles enceintes », a déclaré Joy Elomoko, la porte-parole de la police de l’Etat d’Imo, dont Owerri est la capitale. Selon cette dernière, « les jeunes filles ont entre 14 et 19 ans, et elles sont à des stades variés de leur grossesse ».

Le Nigeria est régulièrement confronté aux « usines à bébés », où des jeunes filles enceintes, sont exploitées par des réseaux mafieux, qui vendent leurs nourrissons, une fois nés.

Les nouveaux-nés sont vendus à plusieurs milliers d’euros. Dans cette marchandisation de l’enfant, les garçons valent plus cher que les filles. Quant aux mamans, elles ne reçoivent qu’une petite part de cette transaction, environ 150 euros.

Mais on connaît ici en France des promoteurs assumés de cette marchandisation de l’être humain. Nul n’a oublié cette façon arrogante de Pierre Bergé de déclarer à la télévision qu’il ne voyait pas de différence entre le fait de louer le ventre d’une femme ou les bras d’un ouvrier…

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

2 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 2 de la revue Caritas est enfin disponible en prévente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette revue : la revue CARITAS !