Le 6 décembre dernier, le New England Journal of médecine rend compte d’une étude effectuée par les Danois ; elle s’intitule Contemporary Hormonal Contraception and the Risk of Breast Cancer. Le risque de cancer du sein lié à l’usage des contraceptifs oraux plus connus sous le nom de « pilule ». Cette recherche a été effectuée sur 1,8 millions de femmes à partir de 1995. Le risque d’apparition de ce type cancer est augmenté de 38 % chez les femmes prenant la pilule depuis plus de dix ans. Le Dr David Agus de l’Université du Sud en Californie, commente cette information à CBS News ; paradoxalement plus le contraceptif est faiblement dosé, plus le danger est grand d’apparition de ce cancer. Il précise que chaque année d’utilisation entraîne un risque de 9 % pour arriver à ce chiffre de 38% et au-delà. Dans une déclaration au New York Times, l’oncologue Marisa Weiss qui a fondé le site breastcancer.org, estime que ce résultat « concerne la santé publique de manière significative ». (it is a significant public health concern. Dec.6, 2017). Mais ce n’est pas tout.
Troubles psychiatriques
L’ American Journal of Psychiatry du 17 novembre dernier a publié un article intitulé Association of Hormonal Contraception With Suicide – Attempts and Suicides. Association de la contraception hormonale aux tentatives de suicide et aux suicides. Cette étude a été de même effectuée par les Danois sur les dossiers de 475.802 femmes sans antécédents psychiatriques, ni traitement antidépresseur. Elles ont été suivies à partir de 15 ans et avant leur première contraception hormonale, puis revues à 21 ans ; ceci entre 1998 et 2013 (3.920.818 personne-années).
Les chercheurs ont examiné la prise de contraception hormonale, les tentatives de suicide, les suicides et les facteurs de confusion mentale. 54 % de ces jeunes femmes avaient pris la pilule. Le but était de comparer le nombre des tentatives de suicide entre celles qui prenaient la pilule et les autres ; mais aussi les suicides eux-mêmes ainsi que les confusions mentales. Les conclusions sont sans appel.
Par rapport aux femmes n’ayant jamais utilisé de contraception hormonale, celles qui étaient actuellement ou avaient été récemment sous contraceptif hormonal présentent un risque 3,08 fois plus élevé de suicide et 1,97 fois plus élevé de tentative de suicide. C’est dans le groupe des 15-19 ans que le danger était le plus élevé.
Le lien entre contraception hormonale et la première tentative de suicide atteignait un pic après deux mois de traitement et restait important au cours de la première année.
Les auteurs concluent que 1.400 premières tentatives de suicide et 12 suicides réussis sont attendus pour un million de femmes sous contraception hormonale pendant une année.
Embolies mortelles
Tout le monde se souvient de l’affaire de la pilule Diane 35 qui avait été retirée du marché en raison d’embolies dont quatre femmes étaient mortes. À partir de ce moment la vente de la contraception hormonale a diminué de manière importante. Mais tous les médecins sérieux savaient depuis longtemps que la pilule pouvait induire ce genre de complications emboliques.
Toutefois, je voudrais ajouter une histoire personnelle. La sœur d’une amie pharmacienne, mère de quatre enfants part en voyage organisé en Thaïlande. À son retour dans l’aéroport, elle tombe morte. Ce type de décès est une complication très classique des personnes qui restent assises durant un long voyage en avion. Un caillot se forme dans une veine profonde et quand la personne se remet à marcher, celui-ci se mobilise vers le cerveau, le cœur et le poumon. Or personne n’a souligné que cette mère de famille prenait la pilule ; ainsi son décès n’a pas été pris en compte par les statistiques des complications liées à la contraception hormonal.
La responsabilité de l’idéologie
Or quasiment tous les journaux féminins et les magazines, expliquent à la terre entière que la pilule est sans danger ; les auteurs de ces articles ont une responsabilité dans la mort de nombreuses femmes.
Alors ! Alors en France, ceux qui ont donné l’autorisation de la mise en vente libre de la pilule, notamment aux plus jeunes, sont impliqués dans la mort de toutes ces victimes et devraient être traduits devant les tribunaux.
Tout le monde sait que la pilule n’est pas bonne pour la santé, mais l’idéologie contraceptive empêche de l’écrire. Moi non !
Jean-Pierre Dickès
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