A Montpellier, le nouveau maire (divers gauche) s’appelle Philippe Saurel. Dissident socialiste, il est parvenu à s’imposer avec 37,54% des voix.
L’homme méritera attention. D’une part, parce qu’il est un proche du nouveau premier ministre Manuel Valls. D’autre part, parce qu’il est un franc-maçon notoire.
Se présentant volontiers comme « hors système », il en est au contraire un enfant chéri.
Il doit sa carrière politique à Georges Frêche qui le fait élire en 1995 et le choisit comme adjoint aux affaires sociales, puis comme chargé de l’urbanisme et plus tard de la culture. Grâce à un entourage qui veille sur lui, Philippe Saurel est élu au conseil général sans discontinuer depuis 1998 et est depuis 2012 député suppléant d’Anne-Yvonne Le Dain.
Sur son site internet philippe-saurel.com, il présente trois « trésors cachés » de Montpellier : la tombe de Jules Gariel, « référence pour les frères de la région » , tombe en forme d’équerre; le portrait de Cambacérès exposé au Musée du Vieux Montpellier, tableau représentant le « fédérateur du Grand Orient de France » auquel on « a également prêté des mœurs homosexuelles« ; et le temple de la Grande Loge de France (GLDF) auquel appartient Philippe Saurel.
Ce chirurgien-dentiste ne fait donc pas mystère de son engagement maçonnique. Il est d’ailleurs le « Vénérable » de son atelier – les « Apprentis Ecossais » – et a rédigé une thèse sur l’histoire de la franc-maçonnerie à Montpellier.
A suivre !
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !