Les fondateurs de l’Union Européenne :
“Faux résistants et vrais coquins” (1) ?
Dans son ouvrage J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu (Fayard/Mars 2019), Philippe de Villiers soulève quelques vérités qui ne sont pas bonnes à dire sur la création de leur fameuse Union Européenne.
Il commence par “dézingué” Robert Schuman (2), le chouchou des démocrates chrétiens, qui n’était pas tout blanc, en révélant que lorsqu’il était député de Moselle, il avait soutenu les accords de Locarno en 1925, les accords de Munich de 1938, puis qu’il avait été ministre du Maréchal Pétain (Sous-secrétaire d’État pour les réfugiés dans le gouvernement Paul Reynaud).
Il continue en rappelant que « Jean Monnet (3) était un agent de la CIA » qui « travaillait pour le compte des Américains » et si « dans ses mémoires Monnet dit qu’il n’a jamais reçu de l’argent du gouvernement pour le comité pour l’Europe unie (…) c’est parce qu’en fait les Américains demandaient, en versant cet argent, des contreparties qui étaient des opérations d’influence au service des intérêts américains. Non pas du tout au service de la construction d’une Europe libre. »
Dernière révélation, et de taille :
« On fait croire qu’on a oublié que Walter Hallstein (4), l’architecte du traité de Rome, le premier président de la Commission européenne, l’ami de Monnet, était un officier instructeur en enseignement du nazisme et qu’il fut l’architecte de l’Europe unifiée avec Hitler »
« Il a eu une activité précoce, très engagée, très enthousiaste, très militante dans quatre organisations nazies » et a « été un des juristes d’Hitler qui, en mai 1938, a été chargé de définir le cadre supranational de l’Europe unifiée ».
Le troisième père de l’Europe, Walter Hallstein, était non seulement un admirateur d’Hitler, mais il a appartenu à quatre organisations nazies et a été professeur en enseignement du nazisme.
Dans l’extrait visuel (5) que nous vous proposons, Philippe de Villiers revient sur cette face cachée de la création de l’UE :
Il donne ainsi un démenti cinglant à tous ces démocrates europhiles toujours si prompts à nous donner des leçons de “résistance”, comme le fait en permanence Macron en dénonçant les “heures les plus sombres” de notre histoire.
Rastignac
Notes de bas de page :
(1) Titre du livre d’André Figuéras, gendre du grand résistant Pierre Brossolette, médaillé de la Résistance, ancien agent de liaison FTP, qui montre dans Faux résistants et vrais coquins la tâche indélébile sur l’honneur de la Résistance faite par des résistants de la 25e heures et des criminels dont la Résistance s’est distancée moins souvent qu’on le dit.
(2) Robert Schuman, né Jean-Baptiste Nicolas Robert Schuman le 29 juin 1886 à Luxembourg (Luxembourg) et mort le 4 septembre 1963 à Scy-Chazelles (Moselle), est un homme d’État français. Sous-secrétaire d’État pendant la Troisième République, ministre pendant la Quatrième République, notamment aux Affaires étrangères, puis président du Conseil des ministres à deux reprises, Schuman a exercé par ailleurs les fonctions de président du Parlement européen. (Notice Wikipédia)
(3) Jean Monnet, né le 9 novembre 1888 à Cognac (Charente) et mort le 16 mars 1979 au hameau de Houjarray, à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines), est un haut fonctionnaire français, banquier international, promoteur de l’atlantisme et du libre-échange. Il est considéré comme l’un des « pères de l’Europe ». (Notice Wikipédia)
(4) Walter Hallstein, né le 17 novembre 1901 à Mayence (Rhénanie-Palatinat) et mort le 29 mars 1982 à Stuttgart (Bade-Wurtemberg), est un professeur et haut fonctionnaire, puis, après 1950, un diplomate et homme politique chrétien-démocrate allemand. Il fut le premier président de la Commission des Communautés européennes et est également considéré comme l’un des « Pères de l’Europe ». (Notice Wikipédia)
(5) Face à Philippe de Villiers / 19 avril 2024 (CNews)
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