Assurément, oui.
Nos gouvernants – fausse droite et vraie gauche confondues – ne se posent plus la question depuis très longtemps et s’y emploient avec un zèle inégalé, chaque gouvernement prenant le relais du précédent afin de poursuivre et amplifier pour mener jusqu’à son terme, une politique ségrégationniste en faveur des banlieues.
Comment s’y prennent-ils ?
Tout simplement en s’en prenant à l’Ecole.
Jean Macé, fondateur de la ligue de l’enseignement, disait : « Qui tient les écoles, tient la France ». Ceux qui sont censés nous gouverner l’ont bien compris.
Ainsi, depuis le début des années 2000, deux systèmes éducatifs parallèles sont à l’oeuvre et dont les objectifs se croisent dangereusement, mettant gravement en péril l’avenir de la société française.
L’un, droit commun de l’Education Nationale, consiste en une « refondation » de l’Ecole où les cours disparaissent en même temps que toute exigence de résultat, du primaire à l’Université incluse, aboutissement d’un long processus révolutionnaire : celui-ci est destiné à nos enfants, à nos jeunes.
L’autre, défini comme étant « l’éducation prioritaire », spécifiquement destiné aux enfants des « Z.E.P. » (zones d’éducation prioritaire), autrement dit des banlieues.
Pour ces populations en majeure partie immigrées, est pratiqué un enseignement structuré, avec des méthodes pédagogiques « efficaces » (sic) un suivi individualisé, un travail régulièrement contrôlé, des exigences à la clé.
Pour ce faire, sont engloutis des moyens colossaux financés par nos impôts : l’argent coule à flots tant en dépenses spécifiquement éducatives qu’en aides sociales les plus diverses. Rien n’est épargné pour créer une élite étrangère à notre culture et faire de nos enfants des larbins.
C’est ainsi que pendant que 60000 enfants seulement, échappent aux délires du système éducatif destiné à nos enfants dans des écoles dites « hors contrat » c’est-à-dire dans des écoles indépendantes et pour lesquelles les parents se saignent aux quatre veines, plus d’un million d’enfants, d’adolescents et de jeunes des ZEP bénéficient de conditions spécifiques de scolarité, abreuvés de financements les plus divers et dont l’importance dépasse tous les délires, afin de faciliter leur intégration dans des « internats d’excellence » au niveau collège et lycée et dans des établissements supérieurs de prestige dans tous les domaines de la vie politique, administrative, économique, et aussi, des arts…comme Sciences Po, Polytechnique, l’Ecole supérieure de la magistrature, l’Ecole supérieure de journalisme, l’Ecole du Louvre… la liste n’étant, bien entendu, pas exhaustive.
Oui, c’est bien ainsi que l’on peut détruire l’identité française et il apparaît plus qu’urgent de contrer cette entreprise de destruction engagée et poursuivie par ceux-là même qui nous gouvernent.
Claude MEUNIER-BERTHELOT
Auteur de l’ouvrage : « C’est l’identité française qu’on assassine » 2015 – 15E
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