La pétition rappelle qu’en vertu de l’article 227-24 du Code Pénal, “Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur.”
Cette pétition ne satisfait pas d’autres féministes qui y voient une position moralisatrice et une atteinte à la sacro-sainte « liberté d’expression », cache-sexe de l’oppression de la société par les libertaires de tout poil, post-soixante-huitards attardés : « D’habitude, ce sont des organisations intégristes catholiques et/ou proches du Front national qui brandissent [cette loi] », déclare l’une d’elle Camille Emmanuelle, journaliste et écrivain, défendant l’exhibition publique de toutes les déviances sexuelles et partisane farouche de la théorie du genre et de la mort des « stéréotypes ».
Connaissant les antécédents pornographiques et l’image sale de la femme que renvoie la prose nauséabonde de Marlène Schiappa, il est fort improbable que la demande de cette pétition soit entendue et approuvée.
Francesca de Villasmundo
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