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Petites sinécures pour ex-politiciens : Robert Hue, Jean-Louis Borloo, Jacques Toubon, Michel Rocard, Jack Lang,…

Les politiciens à la retraite sont décidément très doués pour se trouver de jolis placards dorés.

Robert Hue, ex-secrétaire général du parti communiste français (PCF), a ainsi obtenu une sympathique sinécure en étant désigné « représentant spécial pour les relations économiques avec l’Afrique du Sud » par Laurent Fabius et à la demande de François Hollande. Cette fonction harassante donne droit à un joli bureau, un secrétariat et des voyages tous frais payés par le contribuable.

Autre cador à s’occuper de l’Afrique, Jean-Louis Borloo est désormais à la tête d’une fondation dont l’objectif est d' »électrifier l’Afrique à 100 % ». Une mission pour laquelle il a reçu le soutien de François Hollande et des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale. Borloo est donc devenu aussi un grand voyageur et raconte à qui veut l’entendre qu’il faut trouver « quatre milliards d’euros de subventions publiques par an pendant douze ans et 200 milliards de prêts privés » pour atteindre son objectif. Une paille !

Jacques Toubon, ex-figure du RPR puis de l’UMP, a également reçu un petit cadeau de François Hollande en étant nommé « Défenseur des droits », un bidule créé en 2008 avec le statut ronflant d' »autorité administrative indépendante » et qui donne droit à un « traitement égal au traitement afférent à la première catégorie supérieure des emplois de l’Etat classés hors échelle » ainsi qu’à une indemnité de fonction fixée par arrêté ministériel.

Michel Rocard, ancêtre du parti socialiste, est lui « ambassadeur de France chargé de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique » depuis mars 2009, nommé par Nicolas Sarkozy. Une mission diplomatique de première importance auprès des pingouins.

Jack Lang, ancien ministre socialiste, avait été désigné par François Hollande « ambassadeur itinérant chargé de la piraterie » en août 2012. Mais une sinécure plus sympathique encore l’attendait en janvier 2013 : la présidence de l’Institut du monde arabe. Le Canard enchaîné avait révélé que Jack Lang et son épouse avaient laissé une ardoise de 41.000 euros de repas impayés chez le traiteur libanais Noura. L’hebdomadaire satirique notait que la direction de l’Institut du Monde Arabe avait lancé un appel d’offre pour remplacer le traiteur libanais en fixant une exigence de taille : « le président de l’IMA (Jack Lang, ndlr) devra bénéficier gracieusement, et dans la limite de 1000 couverts par an, d’une table au Zyriab à longueur d’année ». Sans oublier que « Le délégataire devra également assurer gracieusement un service café, thé, soft dans le bureau du président lorsque celui-ci reçoit des personnalités ». Bonjour l’indigestion!

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