D’après une étude récente, les Français seraient les « champions » du pessimisme. Le taux de confiance de la France est le plus bas d’Europe. 6 Français sur 10 se déclarent pessimistes.
Vous me direz, ce n’est pas étonnant: nous sommes en pleine crise économique, le chômage est important, le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer et la France a énormément de dettes (fin 2014, elles atteindraient 1950 milliards d’euros, selon le journal Le Monde!). Par ailleurs, le pays connaît aussi une forte crise politique: son président François Hollande a une popularité de seulement 15 %, ce qui n’était jamais arrivé depuis 1958, soit le début de la Vème République. Le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter et chaque nouveau chômeur est un drame familial. En gros, tout va mal, chacun le reconnaît bien volontiers. Oui, ce « bon vieux pessimisme français » que certains nommaient encore ainsi récemment, s’est considérablement aggravé et certaines personnes sont désespérées, ne croyant plus en l’avenir !
Il faut sortir de ce pessimisme, comme l’a souhaité François Hollande lors de son entretien télévisé pour TF1, le 14 juillet dernier. La tâche est ardue. Mais pourquoi ne pas vivre son quotidien en essayant de voir toujours le bon côté des choses? Qui sait si, en dépit de tout, notre pays ne changera pas et si la crise ne s’arrêtera pas? Marbeau disait: « On est pessimiste parce qu’on se sent incapable de dominer la vie. » Cette vie est peut-être dure à dominer mais pas impossible. Voyons chaque réussite que l’on obtient, chaque victoire que l’on gagne comme une avancée: ainsi l’optimisme renaîtra petit à petit. Des erreurs, il faut savoir tirer des enseignements . Avec tout ce que l’on vit actuellement, la France comprendra, un jour, ce qu’il faut changer. Gardons espoir!
Et pour mot de la fin, Richard Wagner disait: « La Joie n’est pas dans les choses, elle est en nous » …
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