Mardi, Kader Djidel a avoué avoir égorgé Erika. Il a été « mis en examen », selon l’expression consacrée.
Saïda Elfaquir-Troadec, la maman d’Erika, bouleversée, répète aux médias : « Ils me l’ont tuée ! Ils me l’ont égorgée ! »
Son meurtrier était son « petit ami ».
« Je savais qu’il finirait par tuer ma fille, et personne ne nous a entendues. Comme il l’a massacrée, il faut qu’il paye toute sa vie ! Moi, ma fille, je ne la verrai plus. Je n’irai pas voir sa tombe, mais elle sera enterrée au Maroc, pour qu’elle repose en paix. Loin de la France et de ces fous ! », déclare la mère d’Erika.
« Rien ne permet de dire qu’il y a dans l’acte imputé au suspect une quelconque connotation terroriste« , a immédiatement cru nécessaire d’ajouter le procureur de la République, Achille Kiriakides.
L’idée d’un crime à connotation religieuse est pourtant bien à l’esprit de beaucoup au vu de la façon dont Kader Djidel a assassiné Erika : en l’égorgeant. Encore un « déséquilibré » ?
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !