Le permis de construire (jamais délivré) est l’arme absolue de dissuasion massive utilisée en Israël pour empêcher l’installation des indigènes palestiniens sur leurs propres terres par les immigrants sionistes.

La honteuse affaire qui vient de se dérouler près de Bethleem – où la famille Cassia a été expulsée de chez elle, et sa propriété rasée avec la complicité de la Cour Suprême – l’illustre clairement :

« Les forces de sécurité israéliennes ont démoli lundi une maison et un restaurant près de Bethléem, mettant ainsi fin à une bataille juridique de près de 15 ans contre les locaux palestiniens.

La destruction de l’enceinte de la famille Cassia a eu lieu à la suite d’une décision rendue par la Haute Cour de justice le mois dernier, qui a rejeté la demande des Palestiniens qui s’étaient opposés à la démolition. »

« En 2017, Himanuta, une branche du Fonds national juif (KKL-JNF) connue pour son acquisition de terres en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, s’est joint aux poursuites judiciaires engagées par l’État contre la famille Cassia, présentant des documents indiquant qu’ils avaient acheté la terre en 1969, ce que le tribunal a accepté comme légitime.

La famille Cassia affirme toutefois avoir été propriétaire du terrain situé entre les villages de Battir et Beit Jala depuis des générations. Ils ont fourni au tribunal un document mentionnant le paiement de l’impôt foncier datant de l’époque où la Jordanie contrôlait la Cisjordanie.

Or, cela ne suffit pas pour prouver la propriété selon la loi israélienne

[la nouvelle vol israélienne sur le vol des terres est donc à effet potentiellement rétroactif comme on le voit ici, ce qui n’existe juridiquement nulle part ! NDVR]

et le ministère de la Défense, qui à plusieurs reprises au cours des deux dernières décennies a rejeté leurs demandes de permis de construire.

La famille a néanmoins décidé de construire en 2005 une grande maison ainsi qu’un restaurant et une ferme sur le terrain qui était de longue date agricole. »

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1566890211-les-forces-de-securite-israeliennes-demolissent-une-maison-et-un-restaurant-pres-de-bethleem-en-cisjordanie

Au passage on découvre qu’en Israël la délivrance d’un permis de construire en zone occupée est de la compétence du Ministère de la Défense !

Nous laisserons au lecteur le soin d’apprécier…

Mais l’usage par la propagande sioniste de l’obtention d’un permis de construire pour justifier de ses exactions peut se retourner contre elle !

On appelle aussi cela « l’arroseur arrosé »…

C’est exactement ce qui vient d’arriver au Maroc où une ONG de propagande sioniste allemande Pixel HELPER. a décidé de construire à Marrakech un « mémorial de la shoah » (sic !)

Las, cette initiative de basse propagande n’a pas été du tout du goût des autorités marocaines qui ont refusé tout permis de construire pour ce « monument ». Bien entendu les sionistes allemands sont passés outre…

Pourquoi diable aurait-on besoin d’un permis de construire quand on est sioniste ?

« Le projet de construction d’un mémorial de l’Holocauste lancé par l’ONG allemande PixelHelper dans la commune d’Aït Faska, près de Marrakech, ne verra finalement pas le jour. Alors que les travaux de construction du monument avaient débuté il y a quelques semaines, les autorités locales ont commencé les démolitions lundi 26 août, faute d’autorisation…. »

https://www.i24news.tv/fr/actu/international/afrique/1566896176-maroc-les-autorites-entament-la-demolition-d-un-memorial-de-l-holocauste-en-construction

« L’espace, qui visait à rendre hommage aux juifs tués par les nazis et à toutes les minorités persécutées, notamment les homosexuels internés dans les camps de concentration pendant la Seconde guerre mondiale, comprenait en outre des installations artistiques, une obélisque, une réplique d’une frontière européenne et un four à pain.

Pixel Helper proteste contre la destruction disproportionnée du mémorial des Juifs assassinés en Europe et contre la persécution de minorités telles que les roms, les ouïghours musulmans et les gays”, écrit l’association allemande dans un communiqué publié sur sa page Facebook. »

https://www.huffpostmaghreb.com/entry/faute-dautorisation-le-memorial-de-lholocauste-demoli-par-les-autorites-a-marrakech_mg_5d64eae1e4b008b1fd2071bb

On notera la volonté de cette ONG d’amalgame des minorités, ce qui ne risquait pourtant pas de complaire à la sionosphère… Le peu de réaction des milieux concernés explique cela…

« Le projet visait à «montrer aux Marocains, notamment aux élèves, et aux juifs d’Israël l’horreur de l’Holocauste», a affirmé au média Oliver Bienkowski, fondateur de PixelHELPER, qui vit au Maroc depuis 2014. Selon lui, des stèles consacrées aux victimes LGBT étaient prévues, celles-ci devant être peintes aux couleurs de l’arc-en-ciel. »

[C’est nous qui soulignons NDLR]

Le site Europe Israël, pourtant professionnel de l’indignation, se contente de souligne piteusement la réalité historique:

« Historiquement, le sultan Mohammed Ben Youssef, qui deviendra le roi Mohammed V, a refusé d’appliquer dans le royaume chérifien les lois anti-juives du régime de Vichy, alors même que le Maroc était sous protectorat français. Par conséquent, les juifs marocains n’ont pas souffert des affres de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah. »

https://www.europe-israel.org/2019/08/maroc-un-memorial-de-la-shoah-construit-par-une-association-allemande-a-marrakech-demoli-par-les-autorites-video/

Un grand coup de chapeau à l’administration marocaine qui ne s’en est pas laissé conter – chose peu courante de nos jours qui mérite d’être mentionnée!

Claude Timmerman

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