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Penelopegate : les révélations d’Envoyé spécial fissurent la droite

 

Après les révélations explosives du Canard enchaîné habitué des coups médiatiques pour discréditer avant tout les candidats de la droite, l’émission Envoyé Spécial de France 2 a fait de nouvelles découvertes concernant le probable emploi fictif de Penelope Fillon en tant qu’assistante parlementaire de son époux pour plus de 830 000 euros. Dans un entretien vidéo au Sunday Telegraph accordé en mai 2007, retransmis par France 2 hier soir, on y voit Penelope Fillon avoué innocemment : 

« Je n’ai jamais été son assistante [de son époux, ndlr], ou quoi que ce soit de ce genre-là ».

Le Penelopegate fissure la droite à quelques mois des Présidentielles : le vide se fait autour de Fillon.

Abandonné par ses compagnons de route, il peut se demander qui a lancé les médias sur sa piste : le mis en examen Nicolas Sarkosy dont son ex-premier ministre fustigeait, pendant les primaires, l’implication dans des « affaires » ne sentant pas la rose, le condamné Alain Juppé pour l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, ou l’adversaire aux présidentielles Emmanuel Macron, ancien ministre de l’économie, qui a ses petits copains à Bercy qui sont à même de contrôler les fiches d’Impôts de la famille Fillon ?

Quoi qu’il en soit du responsable des fuites au Canard Enchaîné, la candidature de François Fillon pour l’élection présidentielle est sérieusement compromise. D’autant plus qu’aujourd’hui Gérard Larcher, président du Sénat et membre des Républicains a annoncé qu’il apporterait des informations concernant l’emploi des enfants Fillon comme assistants de leur père lorsque ce dernier était sénateur entre octobre 2005 à juin 2007. Le problème est que ces derniers, extrêmement bien payés, n’étaient pourtant pas encore diplômés de leur école d’avocat aux dates indiquées.

L’étau se resserre autour de  Fillon qui s’est présenté aux Français comme le candidat aux mains propres !

Difficile de le regretter s’il abandonne la partie. Comme l’a si bien décrit Philippe de Villiers lors de la Marche pour la vie de dimanche 22 janvier dernier :

« Fillon est contre l’avortement quand il met la main dans le bénitier mais il est pour quand il met la main dans l’urne»

Fillon découvre, à ses dépends, qu’il est dangereux de jouer un double-jeu tout le temps et sur trop de questions !

Francesca de Villasmundo

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