Site icon medias-presse.info

Pédopornographie : l’ex-président de l’USM aussi

Beaucoup dans nos médias semblent avoir oublié que le fléau de la pédophilie touche d’autres métiers, et notamment au plus haut de la magistrature. L’ex-président de l’Union syndicale des Magistrats (USM) Michel Joubrel avait ainsi été radié de la magistrature après la découverte d’images pédopornographiques sur son ordinateur personnel en 2003… mais il n’avait eu qu’une peine symbolique au pénal, bien après.

En juin 2004, rappelle l’AP, « le directeur des services judicaires a demandé vendredi au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de révoquer, avec maintien des droits à la retraite, Michel Joubrel, un magistrat de 50 ans mis en examen dans une affaire de photographies à caractère pédophile sur Internet. L’avis du CSM a été mis en délibéré sous huitaine. Il sera transmis au garde des Sceaux qui prendra la sanction. Il peut en prononcer une plus faible que celle proposée.

Michel Joubrel, substitut général au parquet général de la cour d’appel de Versailles, a été mis en examen en mai 2003 pour « diffusion, captation et recel » d’images à caractère pédophile. Sur l’ordinateur personnel du magistrat, les enquêteurs ont retrouvé de nombreuses photographies mettant en scène de viols d’enfants ». Michel Joubrel a été membre du CSM de 1998 à 2002 et a présidé le principal syndicat de magistrats, l’Union syndicale des magistrats (USM). Il a été suspendu de ses fonctions en juin 2003. Il a été mis à la retraite d’office sans honorariat puis radié de la magistrature en janvier 2005.

En 2006, il n’a été condamné qu’à une peine symbolique au tribunal correctionnel de Tours – 8 mois avec sursis et 1000 euros d’amende. Sa défense affirmait qu’il n’y avait sur son ordinateur que « quelques centaines de clichés« . En réalité, « 16 330 de ces fichiers sont saisis sur l’ordinateur de Michel Joubrel, substitut du procureur général près de la Cour d’appel de Versailles.

Pour sa défense il prétend que son ordinateur a été utilisé à son insu, pourtant il était inscrit sur ce site d’échange sous 3 pseudos différents sur le forum « garçonsexe ». Puis il affirme avoir téléchargé par curiosité et non par voyeurisme et enfin « avoir flirté avec l’interdit ».

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile