Aux Pays-Bas, les élections législatives ont ramené à l’avant-plan le politicien peroxydé Geert Wilders, présent sur la scène politique néerlandaise depuis vingt-cinq ans.
Le PVV, parti de Geert Wilders, est devenu le premier parti des Pays-Bas, emportant 37 sièges sur 150. De quoi permettre aux journalistes de jouer à se faire peur et de l’envisager en Premier ministre « islamophobe et eurosceptique ». Le scénario, s’il n’est pas totalement impossible, reste néanmoins peu probable, nécessitant de constituer une coalition de cinq ou six partis, de se mettre d’accord sur un minimum de points de gouvernance et de le choisir lui comme Premier ministre des Pays-Bas.
Rappelons en outre que, s’il revient de loin, après les précédentes élections qui lui avaient infligé un recul cinglant, Geert Wilders a déjà par le passé focalisé l’attention médiatique en tant que gagnant d’une élection sans jamais être en mesure d’entrer finalement dans un gouvernement.
Précisons encore qu’aux Pays-Bas, la lutte contre l’islam est associée depuis plusieurs décennies à la fois à la défense inconditionnelle d’Israël et du lobby LGBT.
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