En Grande Bretagne, la Chambre des Lords se penche sur la question de l’euthanasie en étudiant ce qui se passe en Hollande. Le DailyMail du 14 janvier fait un constat dramatique. Les médecins avertissent que le suicide assisté est «hors de contrôle». Il est sur une pente de plus en plus glissante.
Les décès par suicide assisté augmentent de 15 % chaque année depuis la dépénalisation en 2001.
Le nombre de malades mentaux tués par l’euthanasie en Hollande a triplé en l’espace d’une année, entre 2012 et 2013, ont révélé les nouvelles statistiques. Ceci concerne la démence et la dépression.
En 2013, un total de 42 personnes atteintes de «problèmes psychiatriques graves» ont été tués par injection létale, comparativement à 14 en 2012 et 13 en 2011. C’est la méthode Hitler.
Les derniers chiffres officiels ont également révélé une hausse de 15 % par an du nombre de décès par euthanasie. Il passe de 4188 cas à 4829 cas entre 2012 et 2013
Théo Boer, jadis partisan de l’euthanasie est effrayé. Il pense qu’en 2014, 6000 personnes ont été euthanasiées. Une augmentation exponentielle. Dans l’ensemble, les morts par euthanasie, qui représentent officiellement trois pour cent de tous les décès aux Pays-Bas, ont augmenté de 151% en sept ans seulement.
La plupart des cas – quelques 3600 personnes – concernait des malades atteints de cancers ; mais il y avait aussi 97 personnes mortes aux mains de leurs médecins parce qu’elles souffraient de démence ou de dépression, selon les statistiques. Toujours la méthode Hitler.
Ces chiffres cependant, n’incluent pas les cas appelés « la sédation terminale » : les patients reçoivent un cocktail de sédatifs et de stupéfiants et sont privés de toute alimentation et d’hydratation (comme on veut le faire en France pour le jeune Vincent Lambert). Théoriquement les euthanasies représentent 3 % des décès. Mais si on ajoute les sédations terminales on arrive à 18,7 % des décès.
Les médecins s’accordent pour dire que le suicide assisté était quasiment impossible à réglementer tellement la situation s’était développée.
Un des cas les plus choquants est celui d’un Bruxellois qui a expliqué la semaine dernière comment il a organisé la double euthanasie de ses parents octogénaires qui voulaient mourir parce qu’ils avaient peur de la solitude. Il est également rapporté qu’une Néerlandaise de 80 ans a été tuée par ses médecins simplement parce qu’elle ne voulait pas vivre dans un foyer de soins
Par extrapolation à la Grande-Bretagne, compte tenu de la population, d’emblée on arriverait à 13.000 cas d’euthanasie la première année. D’autant, est-il expliqué à la Chambre des Lords, qu’une grossière sous-estimation des décès par euthanasie et suicide assisté est effectuée en Hollande. Apparemment il en est de même dans les pays ayant une législation similaire : l’Oregon, la Suisse et la Belgique.
Le rapporteur, le Dr Saunders a déclaré : « Ce que nous voyons aux Pays-Bas est une extension progressive et une escalade intentionnelle régulière et progressive des catégories de patients à inclure dans l’euthanasie…. Une fois que vous étendez la loi sur l’euthanasie ou le suicide assisté l’extension constante suivra comme la nuit succède au jour.»
Dr Jean-Pierre Dickès
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