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Pascal Péri en pétard contre la laïcité: elle récompense les fémens qui injurient Jésus dans les églises, mais condamne les maires qui font des crèches de Noël!

« Je suis frappé de voir que dans ce pays où on nous parle de laïcité sans arrêt, on donne un Grand prix de la laïcité aux femens qui vont se mettre à poil dans une église et faire des doigts d’honneur à Jésus et qu’en revanche on condamne des élus locaux parce qu’ils ont ouvert une crèche pour Noël! Je dis deux poids deux mesures, ne nous emmerdez pas trop, n’allez pas trop loin parce qu’un jour il y aura des tensions! » Martèle-t-il dans  Les grandes gueules Numéro23  

L’économiste Pascal Péri réagissait en direct sur la chaine de télévision Numéro23 aux propos d’Alain Finkelkraut hier, qui commentait la vue de la foule immense qui accompagnait le cercueil de Johnny Halliday à Paris:

Alain Finkelkraut:  « Le petit peuple blanc est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et seul », démarre l’écrivain. « Vous voulez dire que les banlieues n’étaient pas Johnny », relève en face de lui Elisabeth Lévy. Réponse : « Les non-souchiens brillaient par leur absence ».

Il a tenté de clarifier son propos ce lundi dans l’émission Les Grandes Gueules sur RMC :

« Cette expression n’est pas de moi, je reprenais avec ironie une parole d’Houria Bouteldja, la leader des Indigènes de la République, qui parlait des souchiens pour désigner les Français de souche ».  Sur BFMTV il estime « être l’objet d’une vindicte absolument invraisemblable. »

Mais l’économiste Pascal Péri estime quant à lui qu’Alain Finkelkraut n’est pas clair et n’assume pas ses propos. C’est alors qu’un téléspectateur reproche au contraire à Pascal Péri de ne pas soutenir Alain Finkelkraut qui dénonce Houria Bouteldja. Pascal Péri l’interrompt pour ajouter: « Houria Bouteldja qui disait Mohamed Merah c’est moi! »  Le télespectateur s’insurge qu’en tant que « blanc », « ça fait 40 ans que je me fais insulter, j’en ai marre. » Il en a assez de « la  gauche » qui met toujours en accusation les « Français blancs ».

Pascal Péri lui répond:

« les gens qui étaient là ce sont les gens qui ont connu Johnny avant les vagues d’immigration, ce que j’ai reproché à M. Finkelkraut c’est de ne pas être assez clair; oui, il a raison, il faut assumer jusqu’au bout le fait que dans la société française, tous les groupes d’origine ethnique, nous sommes tous français, citoyens de la République, mais nous ne venons pas du même endroit, nous n’avons pas nécessairement la même histoire, la même culture, c’est pas grave, c’est comme ça, il faut le reconnaître. »

Comme l’un des animateurs parlait de citoyenneté, il s’exclame:

 » Oui, mais il y a la citoyenneté puis il y a la culture. c’est comme ça il faut le reconnaître. » « oui, y a des gens qui sont peut-être Français depuis très longtemps qui aiment johnny Halliday. »  « Je préfèrerais que M. Finkelkraut se manifeste dans d’autres sujets d’actualité. » « Je suis frappé de voir que dans ce pays où on nous parle de laïcité sans arrêt, on donne de grands prix de la laïcité aux femens qui vont se mettre à poil dans une église et faire des doigts d’honneur à Jésus et qu’en revanche on condamne des élus locaux parce qu’ils ont ouvert une crèche pour Noël, martèle-t-il, Je dis deux poids deux mesures, ne nous emmerdez pas trop, n’allez pas trop loin parce qu’un jour il y aura des tensions! »  Les grandes gueules Numéro23

L’intervention de Pascal Péri est à la 33ème minute dans la vidéo ci-dessous, juste après la question que lui adresse le télespectateur :

Emilie Defresne

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