Le changement de nom porte-t-il la poisse?
En tout cas, cette année l’ex-Front National reconverti en Rassemblement National doit renoncer à son annuelle université d’été faute de moyens. « Cette année, il n’y aura pas d’université d’été pour des raisons de moyens », affirme au Point Jean-Lin Lacapelle, vice-président du groupe RN au Conseil régional d’Ile-de-France.
Victime du gel (injuste il faut le reconnaître) de deux millions de subventions publiques ordonné par les juges d’instruction financiers parisiens dans l’enquête sur ses assistants présumés fictifs au Parlement européen, le Rassemblement National doit aussi faire face à une forte baisse des adhérents, déçus par l’actuelle équipe aux manettes, et par la micro-scission de Florian Philippot. Selon Le Figaro, au 1er juin, le RN ne compterait plus que quelques 31 000 adhérents, loin des 83 000 affichés lors de la dernière élection présidentielle.
Quoi qu’il en soit des différentes raisons officieuses et officielles, à neuf mois des élections européennes, cette absence d’université d’été n’est pas d’un bon présage pour le mouvement de Marine Le Pen qui peine à fidéliser ses militants.
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !