Suite à l’incarcération de l’ancien président du Guatemala Otto Pérez Molina par les délits de corruption, d’enrichissement illicite et de rapport avec la mafia politique du pays, le Tribunal chargé de l’affaire a refusé les privilèges accordés au délinquant ».
En effet, le juge Miguel Gálvez a demandé un rapport complet au système pénitentiaire de la prison militaire où se trouve Otto Pérez en vue de connaître le responsable d’avoir autorisé l’accès de quelques appareils électroménagers au profit de Pérez Molina.
L’ancien président, après avoir été inculpé de participer et être le leader du groupement criminel appelé La Línea, (La Ligne). Dès qu’il a su qu’il allait partir en prison, il a envoyé une lettre dans laquelle il demandait à avoir quelques privilèges compte tenu de son passé politique.
En s’appuyant sur quelques articles du système pénitentiaire, il a reçu une réponse satisfaisante de la part du ministère du gouvernement et il a pu introduire dans sa cellule quelques affaires personnelles et des appareils électroménagers.
Néanmoins, dès que les autorités judiciaires ont pris connaissance de l’existence du confort dont Otto Pérez jouissait, et craignant une réaction de la population du Guatemala, ils ont exigé une explication de la part du directeur de la prison militaire et ont commencé une révision du rapport des objets personnels du politicien.
L’avocat de l’ancien président, Moisés Galindo a publié sur son compte Twitter le texte suivant: « Le système pénitentiaire vient de me communiquer que M. Otto Pérez Molina, devra rendre tout ce qu’on lui avait autorisé, à savoir, une télévision, un ordinateur, une table, une chaise, etc. Tant pis, c’est la voix du peuple. J’espère juste que les autorités, par obéissance à cette vox populi, ne finiront pas par le pendre sur un mur de sa cellule, avec juste du pain et de l’eau ».
Le 03 septembre dernier, suite à une grande manifestation du peuple du Guatemala, les autorités du pays ont initié un procès contre le président de la république. Ils ont décidé de remettre en question le système et ils vont essayer de faire payer tant d’années de corruption qui ont effondré l’économie de ce beau pays.
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