Dans l’indifférence quasi générale, la loi sur « l’égalité homme-femme » a été votée au Parlement mercredi dernier (23/07).

Une fois de plus, fidèle à leur habitude de manipulation « démocratique » de l’opinion, les socialistes ont donc pu  faire passer, sous le concept apparemment anodin et positif « d’égalité homme-femme », une loi liberticide et mortifère.

Si tout le monde s’attache en effet à souligner les points concernant la réforme des congés parentaux et autres billevesées.

Peu en revanche se sont intéressés à l’essentiel du texte, quasi-ignoré par les médias, à savoir la suppression de la « notion de détresse » pour l’avortement.

Il s’agit donc d’un nouveau tournant majeur dans la politique antifamiliale et mortifère de la France. Cela revient à légaliser le meurtre sans raison.

Concernant l’avortement, on en arrive, en France sous le régime socialiste, aux absurdités de Gide avec son « crime gratuit ».

En effet qui peut raisonnablement nier que le petit enfant à naître, fœtus, n’a pas un avenir d’être humain devant lui ? Qui peut nier que scientifiquement au bout de quelques jours d’existence, il est déjà doté d’un cœur qui bat, d’un cerveau, de quatre membres et ressent la douleur comme n’importe quel être humain ?

Et pourtant on a osé aggraver la loi qui autorisait déjà quelqu’un, sa mère, à le supprimer jusque-là pour des motifs de détresse souvent créée par les excès de la « société du profit » qui nous entoure. Mais désormais, c’est sans raison que l’on pourra faire ce qu’il faut pour que le petit cœur de ce petit être humain cesse de battre. De quel droit ?

Si le droit des femmes à disposer de leur corps permet désormais d’ôter la vie sans raison à un être humain qui bien que dépendant n’en est pas moins distinct, on verra peut-être bientôt des pilotes d’avions de ligne abandonner leur aéronef en plein vol, laissant leurs passagers, pourtant entièrement dépendant de leur compétence de pilote, aller vers une mort aussi certaine qu’horrible.

« Vous avez juridiquement tort car vous êtes politiquement minoritaire » disait André Laignel. Que dire à tous ces français qui ne verront même pas le jour ?

Un autre fait mérite également d’être signalé : l’extension du « délit d’entrave à avortement »  à toute action pouvant être interprété comme  visant à « bloquer l’information concernant l’avortement ». Ainsi, le fait d’informer les jeunes mères des autres alternatives existantes via notamment internet, risque à l’avenir de tomber sous le coup de cette loi liberticide.

A travers cet article de loi c’est bien sûr le formidable travail des associations et des sites internet pro-vie qui sont dans le collimateur du régime socialiste. 

Heureusement un certain nombre de parlementaires menés par André Reichardt ont décidés de faire appel au conseil constitutionnel pour essayer coûte que coûte d’empêcher la promulgation d’une loi si insensée. Ils en appellent avec bon sens au « principe du respect de tout être humain dès le commencement de la vie ».

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