Le Parlement européen a annoncé aujourd’hui que le Pape François avait accepté l’invitation du Président Martin Schulz de venir s’adresser au Parlement européen durant son assemblée plénière à Strasbourg, le 25 novembre 2014. Le Cardinal Reinhard Marx, président de la Commission des épiscopats de la Commission européenne (COMECE), a accueilli cette annonce avec enthousiasme.
Dans son communiqué, le Cardinal Reinhard Marx fait également preuve d’un enthousiasme débordant en faveur des institutions européennes.
« Je suis très heureux d’apprendre aujourd’hui que le Pape François, en réponse l’invitation du Président Martin Schulz, se rendra à Strasbourg le 25 novembre prochain pour s’adresser à l’assemblée plénière du Parlement européen. C’est une excellente nouvelle, en particulier en cette année 2014 qui est marquée par tant de renouveaux et de défis pour le projet européen. Avec mes confrères évêques de toute l’Union européenne, je suis particulièrement enchanté de cette exaltante annonce.
Cette décision de venir à Strasbourg avant toute autre visite individuelle dans un Etat membre de l’UE est en soi un signal fort. En effet, le Pape François marque ainsi son soutien et son encouragement à la poursuite du projet d’intégration et d’unité de l’Europe. Le Pape François reconnaît ainsi le caractère unique des Institutions européennes dans la vie de notre continent. Il salue les accomplissements du projet européen, et surtout son rôle de vecteur de paix qui a valu à l’UE de recevoir le Prix Nobel de la Paix. L’intégration européenne a bénéficié du soutien de l’Eglise catholique dès ses commencements. Le Pape Jean Paul II s’était rendu au Parlement européen en 1988. Cette seconde visite papale illustre donc le soutient constant que l’Eglise souhaite apporter aux nobles idéaux de l’intégration européenne.
Nous espérons que le Saint Père encouragera les parlementaires européens dans leur travail et qu’il indiquera comment les valeurs fondamentales de l’Union – qui sont inspirées en grande partie par la foi chrétienne – peuvent aider à forger l’Europe de demain ».
Cardinal Reinhard Marx
Que le Cardinal Marx soit un partisan inconditionnel des institutions européennes, c’est son droit. Qu’il soit aveuglé au point de confondre les valeurs de l’Union Européenne et celles de l’Eglise catholique, voilà qui est plus inquiétant. Car comment est-il possible de ne pas s’apercevoir que les institutions européennes participent activement depuis plusieurs décennies à un travail de sape du christianisme ainsi que des valeurs morales et familiales les plus élémentaires ?
Le dernier exemple en date est frappant : le travesti Conchita Wurst invité par cinq groupes politiques du Parlement européen. Les cinq principaux groupes sur les sept que compte cette institution. Dont le Parti Populaire Européen (PPE) présenté comme « démocrate-chrétien » !
Voilà les valeurs fondamentales de l’Union européenne. Elles n’ont rien de chrétien !
Les deux invités de marque du Parlement européen !
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Que font ces constipés de la filozofie … avec des triangles autour du cou ?
Liberté = laxisme
Egalité = égalitarisme
Fraternité = collectivisme
laïcité = tyrannie exclusivement anti-chrétienne ;
TOTAL : aux prochaines zélé-xions, votez Tou-Fou (m-croan-croan) …
CAVEATE, attention au mot Chrétienté!
Rappels historiques:
1- Jacques Maritain a voulu une chrétienté, mais Mgr Lefebvre a bien dit que cette « chrétienté de Maritain » au Concile n’en était plus une!
2- La Vie catholique était un journal qui suite au Concile a supprimé le mot catholique, et que lui reste-t-il de chrétien?
3- Famille Chrétienne défend aussi une « Chrétienté », mais conciliaire, Vatican 2,
4- St Pie X précisait que par chrétienté il fallait entendre le royaume de la seule vérité catholique, anti libérale et anti moderniste, et donc anti-conciliaire. Or il ne semble plus que ce soit franchement le but officiel des autorités de la FSSPX.
Enfin, depuis 2012 officiellement, quasi « dogmatiquement » ou au moins « canoniquement », la FSSPX « reconnait » comme Eglise du Christ celle de « Rome », en gommant tout ce que Mgr Lefebvre dénonçait comme antichrist dans sa déclaration de Novembre 1974, contre cette Rome actuelle, perçue comme institution romaine contre le Christ Jésus.
Défendre la Chrétienté ne signifie plus rien si l’on ne précise plus laquelle!
La vraie, ou sa « contre-façon » romaine actuelle, refusée par Mgrs Lefebvre et de Castro-Mayer en 1988.
Simple remarque : même lorsque les conflits entre Mgr Lefebvre et Rome ont atteint des sommets comme la déclaration du 21/11/74, la suppression illégale de la Fraternité St Pie X en 1975, la fausse suspens a divinis (1976), Assise (1986) et en 1988 avec les Sacres ,Mgr Lefebvre n’a jamais été sédévacantiste. Il a toujours reconnu qu’il y avait bien un pape sur le siège de Pierre.
« Mgr Lefebvre n’a jamais été sédévacantiste. Il a toujours reconnu qu’il y avait bien un pape sur le siège de Pierre. » Oui, un faux pape, car si vrai pape il aurait été alors schismatique….Et il demande à ses fils de demeurer unis et de remettre leur épiscopat dans les mains d’un pape parfaitement catholique…ce qui implique qu’il peut exister un pape non parfaitement catholique…
Les papes depuis Jean XXIII posent de graves interrogations à la conscience des catholiques fidèles.
Comment des papes peuvent-ils détruire l’Eglise et la Foi catholique, adorer les faux prophètes et fausses religions, prôner la laïcisation des Etats catholiques, imposer une messe protestantisée, prêcher la révolution et les droits de l’homme ? C’est un grand mystère.
Ces papes modernistes causaient une grande souffrance à Mgr Lefebvre.
Mais Mgr Lefebvre restait prudent sur cette grave question.