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Parano gauchiste : ces faits divers qui terrorisent le système…

Propre à voir des complots partout (tout en accusant les autres d’être conspirationnistes, illustration de l’inversion accusatoire définie par Hervé Ryssen), l’extrême gauche est frappée des deux formes de délires : la mythomanie et la paranoïa. Deux récentes affaires en sont l’illustration.

Le 23 septembre 2016, le quotidien d’extrême gauche Libération publie sans la moindre vérification les élucubrations d’un homme présenté comme un professeur à Paris-I. C’est le genre d’histoire qui fait frétiller d’aise les bobos. Guillaume Vadot, l’enseignant en question, prétend avoir été molesté par des agents de police. Il ne fait pas dans la demi-mesure…

«  Je sortais d’une gare de banlieue avec une copine, en fin de journée. Au moment de passer les tourniquets, on entend des hurlements. (…) Une femme noire d’une cinquantaine d’années est menottée, et c’est elle qui hurle que les menottes lui broient les mains, qu’elle n’en peut plus. (…) Les gens sont inquiets, l’ambiance est très tendue, tout le monde demande ce qui se passe, pourquoi ils torturent cette femme en pleine rue. La scène est marquante, elle ressemble à cet été après l’assassinat d’Adama, ou aux images de la mobilisation aux Etats-Unis : une rangée de policiers, face à une autre rangée d’habitantes et habitants noirs de la ville. Ces derniers sont clairs, ils n’ont aucune confiance. Un homme raconte comment son frère a été interpellé sans raison, mis en garde à vue et violenté. Les flics nous disent de « nous casser » J’avais peur pour la victime de cette interpellation, peur de cette scène raciste, je voyais la police déraper à tout moment. J’ai sorti mon téléphone pour filmer, en me disant que cela pourrait cadrer les choses, faire baisser le niveau d’impunité ». On sent le mauvais film de propagande, mais cela n’est que le début…  « L’un des flics m’attrape par l’épaule gauche (…)  ils se mettent à deux sur moi, chacun me faisant une clé à l’un des bras. Une douleur énorme me traverse les articulations. J’ai les deux bras torsadés dans le dos, avec ces deux hommes dans des positions qu’ils ont apprises, qui pèsent de toute leur force pour me plaquer contre le mur. (…) Les deux flics qui sont sur moi sont surexcités. Et ils se lâchent. Crânes rasés, les yeux brillants, j’ai du mal à croire que la scène qui suit est réelle. « On va te tuer, tu es mort, on va te défoncer, je te crève là sur place dans dix minutes ».

Suivi ensuite une litanie d’insultes à caractère sexuelles et d’incitation au viol que lui auraient tenu les policiers. On a tous les clichés possible du sous-Daeninckx… les pauvres noirs innocents, les flics crâne rasés mi-skinhead mi-Pinochet, les insultes homophobes, les allusions aux quelques « bavures » ultra-médiatisées aux Etats-Unis… Des flics qu’il est normal de faire bruler vif à Viry-Châtillon…

« L’affaire » fut lancée par un autre Guillaume, Guillaume Mazeau, maître de conférence à la Sorbonne. L’info fut publiée immédiatement dans Libération puis quelques jours plus tard dans Marianne. Bien entendu, ses « preuves » ont été effacées par la police. Or, le 4 octobre, le quotidien Le Monde vendit la mèche : Vadot était surtout un militant d’ultra gauche membre du NPA. C’est lui qui agressa les policiers en incitant les passant à s’en prendre à eux. Les policiers qu’il accusa n’avait aucun antécédent disciplinaire. De plus, c’était des policiers très spéciaux, ils avaient trois mains ! Deux pour tenir le prof gaucho et une pour lui palper l’arrière-train. Défendu par un avocat musulman et proches des milieux racistes noirs, il a donc été démasqué comme un mythomane, même par le quotidien Le Monde. Comme disait Primo Livi, le mensonge est un art et ce n’est pas donné au premier venu. Il faut des dispositions pour cela…

Passons maintenant à une autre affaire. A Nantes, un prêtre, l’abbé Philippe Guépin, 65 ans, desservant la Chapelle du Christ-Roi, est arrêté par la police le 19 septembre. Motif ? Un de ses paroissiens avait acheté 30 bouteilles de gaz  pour venir en aides aux gens précaires et le curé avait accepter de stocker ces bonbonnes chez lui… Hélas pour lui, le prêtre n’était pas membre de la secte conciliaire. Il s’agissait d’un prêtre sédévacantiste. Or, le patron de la DGSI attend depuis des années la fameuse « confrontation de l’ultra-droite », qui n’existe que dans ses délires… et pas seulement des siens. J’avais évoqué dans un récent article le fameux torchon de délation La Horde. Ce dernier se lance dans l’hypothèse de la constitution d’un groupe terroriste intégriste qui bénéficie forcément de la clémence de la presse (Ouest France, le quotidien conciliaire raffole des sédévacantistes comme le démontre effectivement François Vercelleto) et de la police qui préfère persécuter musulmans et gauchistes qui sont toujours des pauvres victimes innocentes. Allez demandez cela à ce camarade de Châteauroux qui, sur la vue de matériel de camping, a été accusé ni plus ni moins de «constitution de groupe terroriste », comme le furent aussi 4 skinheads de l’est de la France, alors que leur seule crime fut de rendre deux coups quand ils en recevaient un. L’un d’entre eux avait  par ailleurs été condamné pour « tentative de meurtre » pour avoir poignardé un chanteur gauchiste… alors que ce dernier l’avait été par un autre rouge, la victime ayant menti en parfaite connaissance de cause….

Pour la Horde, qui sont à l’enquête sérieuse ce que les Dupont-Dupond sont à Hercule Poirot, il y a là un complot terroriste maurassien à partir d’une chapelle, comprenant, crime atroce, une école (sous entendue, école à fermer et enfants déportés à la DDASS). Et croyez-moi, ils s’y connaissent en terrorisme à La Horde. Leur petit chef fut lui-même un minable terroriste. Et en plus un terroriste minable.  Quelques extraits de la prose du 8 octobre 2016 :

« Les sédévacantistes sont les catholiques ultras, la ligne la plus extrême des croyants traditionalistes. Plus radicaux que les intégristes, ils ne reconnaissent pas le Pape, considéré comme trop « moderniste ». La communauté, particulièrement bien implantée à Nantes, dispose d’une école, qui va de la maternelle à la 4e. Groupusculaire, ce courant ultra-radical du traditionalisme religieux – d’influence maurrassienne et royaliste – possède 20 lieux de cultes en France. Dont 3 dans la région nantaise. Plusieurs questions : « Que fait l’extrême droite religieuse nantaise avec de telles quantités de gaz inflammable ? Pourquoi le quotidien local Ouest-France n’explique-t-il pas à ses lecteurs que le suspect est un individu proche de l’extrême droite traditionaliste, qui stocke des dizaines de bouteilles de gaz avec la complicité d’un abbé intégriste ? Comment la police nantaise peut-elle affirmer si rapidement qu’un tel événement ne laisse « pas penser à un projet dangereux » ? »

Ben peut-être parce que la police, elle, fait une enquête correcte… et que même Ouest France savent que jamais les « intégristes » n’ont tué qui que ce soit. Au contraire des gauchistes de la mouvance de La Horde qui ont brulé vives une commerçante et sa fille…  Ce cher curé ne fut pas la seule victime de la paranoïa nantaise ; un restaurateur qui a mis dans son véhicule les trois bonbonnes vides de son établissement a lui aussi vu débarquer la police.

Hristo XIEP

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