Dès les premières rencontres, le ton est donné : ce sera une visite aux croisés de l’islam, des périphéries et des migrants ! François s’est d’abord rendu « aux périphéries » de la cité lombarde, dans le quartier Forlanini, pour y rencontrer trois familles dans leurs appartements des « Case Bianche », un bloc d’immeubles, et celles du quartier, les familles roms, musulmanes et immigrées…
Un des buts de ce voyage pontifical est aussi de consigner des logements municipaux aux familles populaires, quelle que soit leur origine, leur religion… Une façon détournée de promouvoir l’immigration et l’œcuménisme pratique. Ainsi, Zemrani Cherki, 31 ans, musulman, marocain, électricien, en Italie depuis 89, une femme et deux filles, recevra les clefs de sa nouvelle maison obtenue grâce à l’organisation Caritas au cours de la messe pontificale qui est célébrée dans l’après-midi dans le parc de Monza. Zemrani Cherki, c’est le musulman le plus heureux de Milan :
« Je respecte le Ramadan, je vais à la mosquée mais ce pape je l’admire depuis toujours. A la fin ce qui compte ce sont les personnes et non la religion, pour tous il n’y a qu’un seul Dieu » a-t-il expliqué aux journalistes. « Je cherchais une maison depuis des années. Pour la municipalité, en ayant un salaire, j’étais trop riche. Pour les privés trop pauvre. »
D’autres musulmans seront peut-être eux-aussi bientôt heureux de la visite « pastorale » du pape François. Ceux qui ont écrit au pape, dont le célèbre imam de la mosquée de la via Padova, Mahmoud Asfa, pour lui demander d’intervenir pour qu’ils aient une mosquée ! Ils s’adressent à lui comme « Père et frère » et lui demandent «d’intervenir pour pouvoir réaliser un nouveau lieu digne, reconnaissable et beau pour adorer Dieu. »
« Votre arrivée à Milan, écrivent les dignitaires musulmans au pape, est un moment de grande joie non seulement pour la communauté chrétienne mais aussi pour nous musulmans qui dans cette ville et en Lombardie nous sommes désormais partie intégrante de la société. »
Admiratifs et plein de gratitude, ils continuent :
« Nous avons trouvé en votre personne et dans vos déclarations une grande sagesse et un grand amour.» « Vos interventions sur l’islam comme religion de paix, sur la fausseté des guerres de religions, sur la nécessité du respect et de la solidarité entre chrétiens et musulmans, votre incroyable confiance en la miséricorde de Dieu et entre les hommes ont réchauffé nos cœurs et enthousiasmé nos jeunes. »
Les musulmans ont bien saisi l’intérêt d’avoir un pape comme grand défenseur de la religion du Coran en ces temps d’attentats islamistes. Normal donc qu‘ils l’encensent : garder précieusement un tel ami à la renommée mondiale et chouchou des médias du système est tout à leur avantage !
« Nous voudrions être comme nos frères chrétiens qui se réunissent dans les églises pour leurs prières. Ceci à nous musulmans est encore nié. Plus de 100 000 croyants milanais n’ont pas de lieu digne où prier et le vendredi ils sont contraints de se réunir à tour de rôle dans les gymnases et autres lieux occasionnels, loués pour pouvoir prier» est-il écrit dans la lettre. « Pour nous il est nécessaire d’avoir plus d’une mosquée et de la grandeur suffisante. »
Contrairement à ce que laisse croire cette lettre, les musulmans ont des mosquées à Milan, 7 grands lieux de prières plus toutes les salles déclarées ou non en associations culturelles musulmanes. L’imam de la via Padova, Mahmoud Asfa, celui qui a commandité cette pleurnicherie épistolaire trompeuse auprès du pape, avait en 2011 décidé d’une autre action spectaculaire : pour la première fois en Italie sa mosquée, contrôlée par les Frères Musulmans, avait lancé l’appel à la prière musulmane par haut-parleurs !
A juste titre, face à cette islamisation sournoise et rampante de la société et de l’espace public qui gagne du terrain en Italie, la ligue du Nord de Matteo Salvini s’oppose donc à tout projet de mosquée grandiose, et l’a redit il y a quelques jours :
« L’imam de via Padova continue à demander la réalisation d’une mosquée à Milan sans aucune garantie sur la sécurité. »
Il se trouve que Milan est également une plaque tournante du djihadisme islamique, via la Bosnie et l’Albanie, une place forte de l’islamisme fanatique. Et qu’en Italie les mosquées « à risques » « dangereuses » se multiplient. En 2015, a été votée dans la cité lombarde une loi anti-mosquée pour des raisons de sécurité intérieure et anti-terroriste.
En faisant appel à Jorge Maria Bergoglio, les musulmans de la ville essayent de contourner la loi. En misant sur le pape argentin, ils ont choisi le bon cheval médiatique pour gagner la partie.
François, le nouveau cheval de Troie de l’islamisme à Milan ? Cela se pourrait bien, malheureusement…
Francesca de Villasmundo
http://www.ilgiornale.it/news/politica/benvenuto-islamico-papa-facci-avere-moschea-1378899.html
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