Après une septième nuit à l’hôpital, le dernier bulletin d’hier soir parlait d’un tableau clinique stationnaire mais d’une légère amélioration des indices inflammatoires. « Il y a ceux qui ont prié pour que je meure… » La révélation du pape depuis l’hôpital.
Une nuit tranquille et un petit déjeuner dans un fauteuil : le pape François se porte mieux au début du septième jour d’hospitalisation à la Polyclinique Gemelli. La sixième nuit depuis que le pape François a été hospitalisé « s’est déroulée paisiblement », comme l’a communiqué le Vatican aux médias. Après s’être réveillé, le pontife « s’est levé et a pris son petit déjeuner dans un fauteuil ».
Des nouvelles positives de la santé de François
Jusqu’à présent, les mises à jour sur l’état de santé sont positives, en attendant des informations plus détaillées de l’équipe médicale au cours de la journée. Le dernier bulletin d’hier soir vers 19h30 parlait d’un tableau clinique stationnaire mais d’une légère amélioration des indices inflammatoires, signe que les traitements de la pneumonie bilatérale commencent à faire effet.
Ce matin encore, « le travail continue depuis l’hôpital Gemelli » comme l’ont fait savoir des sources vaticanes. « Il poursuit son traitement et également son activité professionnelle, c’est-à-dire la lecture et la signature de documents, les conversations téléphoniques ou les conversations avec des collaborateurs proches. » L’état sanitaire reste stable et un nouveau bulletin médical est attendu en fin d’après-midi.
« On observe une reprise subtile. Considérant un organisme habitué à lutter depuis longtemps, on peut dire que toute sa vie a été presque toujours en tension. C’est donc un organisme assez fort. Des nouvelles seront fournies de temps en temps, dans une situation qui reste toutefois complexe. Cependant, elle n’est pas critique, comme le soupçonnent certains médias. C’est une condition que tout le monde peut comprendre, compte tenu de l’expérience d’avoir des parents âgés qui, frappés par une pneumonie, ne réagissent pas comme un jeune de 20 ou 30 ans » a déclaré le cardinal Gianfranco Ravasi qui a fait le point sur l’état de santé du Pape lors de Non Stop News sur la radio italienne.
Les confidences de François auprès du Premier ministre italien Giorgia Meloni sur ceux qui ont prié pour sa mort
« J’ai des nouvelles positives. J’espère que le pape pourra se rétablir rapidement car nous avons besoin de lui. Il doit pouvoir reprendre pleinement sa vie de pasteur de l’Église, qui en ce moment est plus que précieuse » : c’est ce qu’a déclaré dans une interview à Repubblica Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, qui a souligné le type de vie auquel le pontife est exposé avec le risque de rechutes surtout quand il est en plein air et parmi tant de personnes.
« Mais c’est le pape François. Bien sûr, l’un des problèmes de sa santé est l’insouciance dont il fait parfois preuve à son égard. Et peut-être devrions-nous tous faire preuve d’une plus grande diligence pour le protéger. »
A l’hôpital, le pape François a reçu la visite du Premier ministre italien Giorgia Meloni qui est restée avec lui une vingtaine de minutes et s’est dite « très heureuse de l’avoir trouvé alerte et réactif », comme l’a annoncé plus tard Palazzo Chigi. « Je suis venue au nom du peuple italien pour vous dire que nous sommes tous proches de vous et vous souhaitons un prompt rétablissement », a déclaré personnellement Giorgia Meloni.
François lui a confié :
« Je sais qu’il y en a qui disent que mon heure est arrivée. Ils me tirent toujours dessus !»
Quelqu’un a effectivement prié pour que le Pontife aille au Ciel, mais le Maître de la Moisson a décidé de me laisser ici encore », a ajouté Jorge Maria Bergoglio.
Jorge Maria Bergoglio suppose de manière hasardeuse qu’il ira directement au Ciel après sa mort
Les journaux italiens racontent que cette « déviation de chemin par rapport à la vie quotidienne du pape François au Vatican pleine de choses à faire surtout en cette année jubilaire, est l’une des raisons les plus tristes pour lesquelles le pontife a souligné qu’il devait nécessairement écouter les médecins et prendre soin de sa santé ‘‘sinon j’irai directement au Paradis’’ ».
Décidemment Jorge Maria Bergoglio semble croire qu’à sa mort il ira directement au Ciel, ce qui est une supposition bien hasardeuse… mais somme toute assez conforme à la mentalité relativiste et à la doctrine néo-protestante du Jésuite argentin.
Francesca de Villasmundo
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