La participation à la messe de réparation célébrée par Mgr Francisco Pérez était telle que les 4.000 hosties prévues n’ont pas suffi pour permettre à tous de communier. L’archevêque et présenté ses excuses à tous ceux qui n’ont pas pu communier. Un fidèle témoignait à la sortie : «Je n’ai jamais vu la cathédrale remplie à ce niveau. C’était très émouvant. »
Mgr Perez a demandé dans son homélie que «soit respecté ce qui est le plus sacré pour les catholiques, l’Eucharistie« , notant que « la vraie liberté d’expression ne comprend pas un supposé droit à l’offense ou à l’outrage du plus sacré« .
L’archevêque de Pampelune a remercié la foule des participants, et a noté que « l’Eucharistie est le signe sacramentel de la plus sublime beauté qui existe dans toute l’histoire de l’humanité« .
« S’il vous plaît, défendons le droit à la vie, le mariage et la famille, l’éducation des enfants et des jeunes, le bien commun, les faibles et les nécessiteux, la vraie culture du travail et de la paix entre les nations« . L’archevêque espagnol a assuré que l’Eglise cherche à «être un messager de la civilisation de la vérité et de la justice, de la paix et de l’amour, cette civilisation que Dieu seul peut nous donner« .
L’exposition de « l’artiste » Abel Azcona profanant des hosties consacrées a soulevé de vives interpellations entre l’Office de la Délégation du Gouvernement de Navarre, les partis politiques, les groupes catholiques et l’archevêque de la ville.
La pétition de l’Association espagnole des avocats chrétiens et de la plate-forme HazteOir demandant la fermeture de l’exposition des « œuvres » d’Azcona a recueilli à ce jour plus de 130.000 signatures.
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