Si en France le journaliste Pascal Praud n’est encore que menacé de mort verbalement par le rappeur musulman Mohamed Khemissa pour offense envers l’islam, au Pakistan, les menaces sont mises à exécution : les chrétiens meurent sous les coups de ces mêmes musulmans.
« Ce 28 février, relate Vatican News, Saleem Masih, jeune Pakistanais de 22 ans, est mort à la suite de coups reçus par des musulmans l’ayant vu se rincer dans un puits.
En rentrant des champs le 25 février dernier, Saleem Masih s’est arrêté quelques instants pour se laver dans un puits, à Kasur dans la province du Pendjab au Pakistan. Un groupe d’hommes musulmans a alors fait irruption, commençant par l’insulter, le traitant de « sale chrétien » et l’accusant de « polluer l’eau ». Ils l’ont ensuite attaqué et attaché ses pieds et mains, pour le rouer de coups à l’aide de barres de fer et de bâtons.
Transféré deux jours après son attaque à l’hôpital, Saleem Masih a succombé à ses blessures, selon le quotidien Pakistan Today. Son père Ghafoor Masih, informé seulement 4 heures après l’agression, dénonce les policiers présents, qui y « assistaient tels des spectateurs ».
Vive réaction du gouvernement
Mis au courant de l’événement, le Premier ministre pakistanais Imran Khan s’est prononcé sur le sujet: « quiconque au Pakistan s’en prend à nos citoyens non-musulmans ou à leurs lieux de culte sera traité avec sévérité. Nos minorités sont des citoyens égaux de ce pays. »
Ejaz Alam Augustine, l’actuel ministre des droits de l’Homme et des minorités du Pendjab a affirmé avec véhémence que des mesures sévères seront prises contre les coupables et les policiers concernés.
Une situation bien courante
L’Église a également réagi. Le père Qaisar Feroz, secrétaire exécutif de la commission épiscopale pour les Communications sociales s’est exclamé : « cet acte de discrimination et de préjudice révèle la plus haute intolérance des personnes impliquées dans l’assassinat de jeunes chrétiens ».
Nasir Saeed, directeur de l’ONG Centre for Legal Aid, Assistance and Settlement (CLAAS), relève encore que « ceci n’est pas un cas isolé mais l’un de ceux qui se vérifient chaque jour sur tout le territoire pakistanais et souvent pas même cité dans les moyens de communication ». Il ajoute : « il est nécessaire de prendre des mesures et de rétablir la justice, de mettre un terme à la torture et au traitement discriminatoire sur base religieuse ».
Et ce sont ces mêmes musulmans qui font pressent aux frontières grecques pour rentrer en Europe…
Francesca de Villasmundo
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