Condamné en octobre dernier en première instance à quatre mois de prison ferme et 2.900 euros d’amende pour avoir été le porte-parole d’une action pacifique du groupe L’Oriflamme de Rennes menée en mai 2023, durant dix minutes, contre la lecture animée par des drag-queens devant des enfants de trois à six ans dans la médiathèque de Saint-Senoux (Ille-et-Vilaine), ce militant vient d’être relaxé en appel des quatre chefs d’inculpation.
Victoire en appel
La Cour d’appel souligne qu’il existe un « droit essentiel à la liberté d’expression » qui doit permettre « d’exprimer des opinions ou des idées qui heurtent, choquent ou inquiètent dans les limites fixées par la loi ».
Il est tout de même curieux de considérer que vouloir préserver des enfants de trois à six ans d’une propagande LGBT prononcée par des hommes travestis en femmes est à ranger dans les « idées qui heurtent ou choquent ».
Léo Kersauzie
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