Malaise au sujet des deux touristes français enlevés en Afrique le 1er mai alors qu’ils étaient partis en safari dans le parc de la Pendjari, situé au nord-ouest du Bénin et qui s’étend sur près de 5000 km² le long de la frontière avec le Burkinabé.
Emmanuel Macron s’est rendu samedi à l’aéroport de Villacoublay pour accueillir Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, les deux otages libérés par les militaires français au prix de la mort de deux de leurs soldats d’élite : « On se demande bien pourquoi, a fustigé le journaliste Olivier Mazerolle. Ces deux hommes sont moralement coupables de la mort de nos deux militaires et les militaires n’en pensent pas moins. » Ces deux touristes n’avaient pas à être accueillis en héros, bien au contraire !
Ces deux égoïstes ont eu envie de s’offrir pour leur « mariage » un safari en terre africaine et, en parfaits individualistes inconscients, dans une zone à risques, classé rouge, « c’est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où on prend des risques majeurs si on y va », a expliqué le ministre des affaires Étrangères Jean-Yves Le Drian.
S’imposent à nos yeux deux images de la France : celle de l’homo festivus façon arc-en-ciel flatté par Macron, et celle de l’homme de devoir sacrifié pour des branquignols !
La masculinité « toxique » des uns a sauvé les fesses des autres. Ça arrive très souvent. Et jusqu’au sacrifice. Entendrons nous les progressistes et les féministes sur ce sujet ? Sûrement pas. pic.twitter.com/BKenayy480
— Julien Rochedy (@JRochedy) 11 mai 2019
Francesca de Villasmundo
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