« Le modèle bruxellois pour l’Europe mène au chaos. Nous ne voulons pas être esclaves de la dette de Soros. » Aussi, la Hongrie de Viktor Orban prévoit un projet de loi relatif à la « Protection de la souveraineté nationale ».
Le modèle bruxellois pour l’Europe mène au chaos
Le parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orban a soumis mardi au Parlement un projet de loi sur la « protection de la souveraineté nationale » afin de se prémunir contre ce qu’il appelle une ingérence politique inappropriée de la part d’individus ou de groupes étrangers.
Orban a déclaré au public :
« Le modèle bruxellois pour l’Europe mène au chaos. Nous ne voulons pas être esclaves de la dette de Soros, nous ne voulons pas vivre dans une zone de guerres de gangs et nous ne voulons pas vivre dans un monde de ghettos de migrants. C’est l’heure du changement à Bruxelles ! »
Cette loi intervient à un moment où Orban, qui s’est heurté à plusieurs reprises à l’Union européenne au sujet des droits démocratiques en Hongrie au cours des 13 dernières années, a intensifié la campagne de son parti avant les élections au Parlement européen de juin de l’année prochaine.
Orban, qui est au pouvoir depuis 2010, a rejeté les accusations selon lesquelles il porte atteinte à la démocratie en Hongrie. Le projet de loi prévoit la création d’un organisme spécial qui enquêtera et surveillera les risques d’ingérence politique et recommandera des modifications à la réglementation. En outre, la loi punirait le financement étranger interdit aux partis ou aux groupes participant aux élections d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans.
Le gouvernement hongrois présente un projet de loi relatif à la « Protection de la souveraineté nationale »
« La souveraineté de la Hongrie sera compromise – et cela pose également un plus grand risque pour la sécurité nationale – si le pouvoir politique tombe entre les mains de personnes ou d’organisations dépendant d’une puissance, d’une organisation ou d’une personne étrangère », peut-on lire dans le projet de loi.
Les législateurs discuteront du projet de loi avant son approbation finale. Orban, qui dispose d’une majorité des deux tiers au Parlement permettant au Fidesz de modifier n’importe quelle loi, a remporté sa quatrième victoire écrasante en 2022.
L’UE a empêché la Hongrie de bénéficier des milliards d’euros des fonds en raison des diktats arc-en-ciel, tant dans le domaine lgbt que multiculturel, que veut imposer Bruxelles à la Hongrie ce que refuse le pays sous le mandat d’Orban, défenseur des intérêts nationaux hongrois.
Le Fidesz a lancé une campagne contre Ursula von der Leyen et Alexander Soros
La loi, proposée pour la première fois en septembre, a coïncidé avec le lancement d’une campagne d’affichage contre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Dans la capitale hongroise et dans d’autres villes du pays membre de l’UE, une série d’affiches sont apparues depuis le 20 novembre sur lesquelles sont représentés la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et l’actuel président d’Open Society Foundations, Alexander Soros (fils de George Soros), avec le message :
« Ne dansons pas sur leur musique ».
Le Fidesz a lancé également une consultation nationale avec 11 questions sur les politiques européennes, notamment le financement de l’Ukraine et les négociations d’adhésion à l’UE de pays comme l’Ukraine ou la Moldavie.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré que l’Ukraine était « à des années-lumière » de l’adhésion à l’Union européenne, signalant en outre que son gouvernement risquait de constituer un obstacle aux ambitions de Kiev de rejoindre le bloc des pays européens :
« Notre tâche sera de corriger la promesse erronée d’entamer des négociations avec l’Ukraine, étant donné que cette dernière est désormais à des années-lumière de l’Union européenne ».
L’émancipation de la dictature bruxelloise continue au pays des Magyars.
Francesca de Villasmundo
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