Prévu pour sortir sur les devantures des librairies le 21 février prochain dans 20 pays et en 8 langues, l’ouvrage Sodoma, enquête au cœur du Vatican, du journaliste et producteur à France Culture, ouvertement homosexuel, Frédéric Martel, se présente comme une vaste opération médiatique universelle tout autant que « politique » pour dénoncer « la culture de l’omerta » contre une « identité sexuelle gay » qui affecterait 80 % des clercs d’aujourd’hui.
« Personne n’est plus convaincu que nous, rétorque le journaliste catholique Riccardo Cascioli du quotidien conservateur italien La Nuova Bussola Quotidianna, qu’il y a un problème homosexuel dans le clergé. […] Mais exactement pour cela l’opération Sodoma pue l’imbroglio à plus d’un kilomètre. Ce livre se présente comme un grand travail scientifique : l’auteur, Frédéric Martel, est un sociologue français et activiste gay qui affirme avoir interrogé, durant 4 ans, 41 cardinaux, 52 évêques, 45 nonces apostoliques, des dizaines de gardes suisses et tant d’autres individus pour un total de 1500 personnes. […] Le résultat est un volume de presque 600 pages, dont la conclusion la plus retentissante serait que 4 prêtres sur 5 seraient homosexuels. »
Cascioli continue son analyse du livre en dénonçant les thèses qui sont la clé de lecture de tout l’ouvrage et motivent la conclusion :
« Si 80 % des consacrés qui sont au Vatican sont des homosexuels il est clair [pour Martel, ndlr] que le problème fondamental est l’hypocrisie. Donc c’est un devoir de faire « outing » et de se réconcilier avec la réalité, c’est-à-dire accepter l’homosexualité comme une orientation normale. Il est intéressant de noter que Martel épouse la thèse du père James Martin, le jésuite qui veut légitimer l’homosexualité dans l’Église et aussi entre les prêtres : le problème réside dans le secret auquel les homosexuels sont contraints de vivre à cause de l’homophobie, et cela concerne également le cas des abus. Il suffit donc de faire émerger tout à la lumière du soleil, accepter cela comme normal et tout rentrera dans l’ordre. »
Le livre de Martel, pour arriver à son chiffre de 80 % de « prêtres gays », énonce un autre concept inventé par la culture gay : les homophobes seraient en vérité des personnes attirées par l’homosexualité, des homosexuels latents. Ce schéma lui permet ainsi de s’attaquer aux prélats conservateurs, « doctrinaires », essentiellement le cardinal américain Raymond Burke : plus ils condamnent l’homosexualité, dit Martel, plus ils sont homophiles, plus ils sont « schizophrènes », certains ayant plutôt une « double vie ». Et en soutien de sa thèse, le journaliste français cite les nombreuses petites phrases du pape François contre les prêtres qui pratiqueraient une double vie. Et frappe ainsi les « ennemis » des réformes du pape actuel dont Martel se fait le champion :
« Jamais un pape n’a témoigné, en fait, d’une telle empathie pour les homosexuels et ce qu’il appelle les « périphéries ». »
Mais cet ouvrage qui encense les réformes d’El papa argentin pourrait en fin de compte se retourner contre le pape lui-même, cramponné qu’il est à son occultation idéologique de la réalité homosexuelle sous-jacente au monstrueux « cloaque d’impuretés » qu’est devenue l’Église conciliaire :
« Si le livre de Martel, souligne fort justement Ricardo Cascioli, est construit pour soutenir la bataille du pape François contre les conservateurs et les traditionalistes (« homosexuels puisque homophiles »), cette opération rustre et grossière pourrait se transformer en un classique boomerang. Le pontife et ses collaborateurs, en effet, sont en train de tout faire pour tenir éloigner le thème de l’homosexualité du sommet sur les abus. On ne veut pas en parler malgré le fait que 80 % des violences sur mineurs regardent des actes homosexuels. La ligne officielle est : le problème est le cléricalisme et, du colloque ne sortiront que des instructions aux épiscopats sur comment gérer les cas d’abus là où ils se présentent. Mais le retentissement que suscite déjà dans les médias ce livre rendra encore plus difficile l’occultation d’un thème qui sur la question des abus est central. Et c’est justement ce que le lobby gay souhaite : profiter de cette occasion pour forcer la main et faire un autre pas important vers la pleine légitimation de l’homosexualité dans l’Église et dans le clergé. »
Et tant pis si par la même occasion ce lien entre homosexualité et pédophilie, lien que veulent cacher les bien-pensants homosexuellement corrects du Vatican bergoglien, est ainsi établi… Le lobby gay sait bien, lui, que la prochaine manœuvre des idéologues libertaires, destructeurs des repères naturels, déconstructivistes de la civilisation du bon sens, nihilistes invétérés et pervers non-assumés, sera le dédouanement bourgeois de la pédophilie…
Francesca de Villasmundo
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