Les textes élaborés à l’ONU pour le Sommet sur les droits de la femme inquiétaient énormément les défenseurs de la vie. En effet dans les « droits de la femme » était inclus l’avortement. Or le texte qui a été adopté mardi dernier a surpris car il ne montrait aucune évolution défavorable par rapport au Sommet de Pékin de 1995. La pression des groupes LGBT avait été cependant considérable. Face à cela une pétition avait rassemblé 135.000 personnes ; ce qui sur le plan international était finalement très moyen.
L’Union européenne, le Brésil, Cuba, le Canada et quelques autres pays avaient rédigé un texte légalisant l’avortement, la théorie du genre, l’éducation des enfants et des adolescents à la sexualité, le droit à changer de sexe, la « santé sexuelle et reproductive ».
Or pour la première fois les Etats-Unis se sont opposés au projet tel qu’il avait été élaboré. Il s’est formé une coalition entre ce pays et les Etats africains, l’Iran, les pays des Caraïbes, les pays arabes, la Fédération russe, le Nicaragua, le Saint Siège et d’autres pays. Par ailleurs les lobbies pro-vie ont été très actifs.
Le texte final est considéré comme le meilleur possible. Une seule mention a été faite à la « santé reproductrice » : rien de plus qu’en 1995. Le droit à l’avortement a été rejeté comme droit humain. Il n’est plus question d’imposer quoi que ce soit en cette matière. A été repoussée l’interprétation faite par certains, liant l’absence d’avortement légal à l’appauvrissement des femmes et à l’inégalité ; mais aussi l’éducation sexuelle pour les enfants, le droit d’avorter chez les adolescentes ; ont été aussi rejetées les références à l’orientation sexuelle et l’identité du genre.
En revanche ont été adoptés pas moins de 11 références à la défense de la famille et 5 en faveur de la maternité.
La première citation s’énonce ainsi : « l’environnement familial contribue au développement ». Puis est soulignée la nécessité pour la famille d’être formée d’un homme et d’une femme pour le bien-être familial et social. La présence de la femme au foyer génère un capital humain permettant le développement social et économique. Les adolescentes et les jeunes femmes enceintes doivent continuer leurs activités éducatives. Il y a lieu de reconnaître l’importance sociale de la maternité et la paternité. Les pères mêmes jeunes doivent prendre conscience de leurs responsabilités vis-à-vis de leur famille et la société etc.
En lisant ces textes on croit rêver compte tenu de la mentalité qu’a fait régner LGBT dans un notre société française. Toutes ces recommandations vont à l’opposé de tout ce que nous ont imposé les hommes politiques depuis la loi Veil de 1965.
Comment expliquer ce qui peut sembler être un véritable miracle ? Il n’y a pas de miracle car il faut mettre en perspective le poids des Etats-Unis et la Russie ; celui de Trump et Poutine.
Pas étonnant que les moyens de communication en France passent leur temps à accabler ces deux hommes. Les médias sont majoritairement ralliés au système voulant détruire l’ordre naturel voulu par Dieu sur la création humaine. Bien sûr ils n’ont guère parlé de cette terrible défaite de LGBT et des idées maçonniques qui infusent les politiques.
Jean-Pierre Dickès
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