A l’ONU a été organisée par le Groupe des amis de la famille une conférence diligentée par les représentants de 25 pays. Elle avait pour but de mettre au point une ligne de défense du mariage traditionnel et surtout de faire pression pour que l’ONU fasse la promotion des valeurs familiales. Par là ce groupe se veut objectivement offensif.
Les premiers intervenants ont ouvert le feu sur une tonalité religieuse. Ainsi l’américaine Afaf Konja, porte-parole de la présidence de l’ONU, membre d’une fratrie de huit enfants, a fait cette déclaration. « C’est par ma mère que j’ai appris l’amour inconditionnel, la compassion, le pardon et la spiritualité, et c’est par elle que j’ai pris conscience pour la première fois de la présence profonde de Dieu dans ma vie. Et c’est mon père, par son exemple, qui m’a donné le courage de vivre le cœur ouvert, alors que je voyais les décisions qu’il prenait », a-t-elle confié. « Pourtant, la famille n’a pas reçu l’attention qu’elle mérite à l’ONU. »
L’imam indonésien Shamsi Ali fit une belle intervention : « Dieu plaça Adam au paradis mais ne trouva pas le bonheur jusqu’à ce qu’il eût une femme ». Ce père de six enfants a ajouté que la « la quête du bonheur commence dans le foyer ». Mgr John O’Hara, un évêque américain, a comparé les défis d’aujourd’hui à ceux que l’on rencontrât lors de la création de l’ONU. « Une paix durable et une véritable harmonie se construisent sur le roc solide de la famille ».
Il y eut ensuite une succession d’intervenants notamment des ambassadeurs qui prirent la parole et énoncèrent tous des formules superbes. Les pays en développement que sont le Pakistan, le Kirghizstan, la Malaisie, le Soudan, l’Iran et le Tadjikistan, soulignèrent le rôle « précieux » de la famille, et déclarèrent que l’ONU devrait promouvoir le respect à son égard.
Il n’est pas possible de relater toutes les interventions. Mais le but de cette conférence a été remarquablement résumé par le représentant de la Russie ; celui-ci a encouragé les pays à veiller à ce que les fonctionnaires et les organismes onusiens n’empiètent pas sur les droits de la famille. Tel est l’objectif stratégique. Il est une mise en garde à tous ceux qui veulent s’en prendre à la famille. Ils trouveront un front déjà bien organisé et décidé à faire les pressions nécessaire pour les empêcher de nuire.
Jean-Pierre Dickès
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