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Comme chaque année à l’ONU, le lobby homosexuel tente de faire reconnaître les couples de même sexe comme étant une forme naturelle de la vie en société. Ce principe a été reconnu « au nom des droits sexuels » dans un certain nombre de pays comme la France ou l’Amérique. Or de nombreux pays ne participent pas à cette manière de voir, même si conjointement ils sont matraqués par les organisations internationales faisant la promotion du gender. Pour les contrer, les pays opposés à la promotion de l’homosexualité contre-attaquent en faisant voter des motions défendant la famille traditionnelle auprès du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU. Ainsi en 2014, une motion visant à la protéger avait été votée par 26 voix contre 14, six abstentions et un membre absent. Cette année le 10 juillet, les destructeurs de la famille en ont pris un sérieux coup pour leur grade. Les défenseurs de la famille ont fait voter leur résolution par 29 voix contre 14 et quatre abstentions. Les 14 voix irréductibles : ce sont celles des pays occidentaux décadents ; en gros l’Europe et l’Amérique du Nord. Dépité, l’an dernier, le lobby LGBT, dans sa déception, avait argué grosso modo qu’il n’appartenait pas à une « majorité accidentelle » de statuer sur cette affaire.

La résolution qui a été votée la semaine dernière, demande à l’ONU de reconnaître que l’unité familiale traditionnelle se voit « incroyablement vulnérabilisée ». Elle demande que les organisations internationales lui accordent la place qu’elle mérite dans l’ordre du jour concernant le « développement global ». Elle rappelle que la famille est l’environnement naturel du développement de l’enfant et qu’elle est « la première à avoir la responsabilité l’éducation et la protection » de celui-ci.

Les tenants des « droits sexuels » estiment bien sûr que la définition de la famille ne saurait être exclusive aux couples formés d’une femme et d’un homme. Elle devrait concerner aussi ceux de même sexe ou uni-parentaux.

Sans entrer dans les détails des positions respectives, il est possible de dire que la résolution votée est une réponse directe à l’Amérique qui vient de reconnaître le droit aux homosexuels de se marier.

Dans cette affaire, un pays est monté au créneau avec énergie. Le Nigéria a fait un véritable réquisitoire contre l’ONU en l’accusant de forfaiture ; ceci dans la mesure où cet organisme avait pondu il y a un mois, un rapport expédié d’autorité à tous les pays stigmatisant « la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et l’orientation du genre ». Il critiquait les lois protégeant les enfants de la propagande LGBT et condamnait les traitements réparateurs aidant les personnes souhaitant se débarrasser de leur homosexualité. Il demandait bien sûr aussi de légaliser le mariage homo.

Le délégué du Nigéria a estimé qu’un tel texte passant par-dessus les gouvernements respectifs était un véritable déni de démocratie. Il enfreint la liberté religieuse et les normes culturelles contribuant à fortifier les familles « roc ferme sur lequel reposent les valeurs morales de la personne ». De plus ce texte est une « véritable atteinte aux Droits de l’Homme ». A été dénoncé par le délégué nigérian les blablas habituels que nous connaissons par cœur en France vue l’overdose qui nous est imposée par les médias et le gouvernement sur le sujet. Objectif : destruction de la famille naturelle. La législation matrimoniale du Nigéria « prétend exalter et renforcer les valeurs morales » La propagande LGBT doit être rejetée sans réserve. Et…pan sur le bec de l’ONU. Le délégué nigérian se livra à une superbe apologie des valeurs familiales traditionnelles.

Cela tombe mal pour l’ONU qui ratiocine sur la nécessité de neutraliser l’Etat Islamique mais qui ne fait rien. De plus il est empêtré dans un scandale concernant certains de ses soldats ayant violé des petits Africains. En outre, des soupçons de corruption planent sur certains employés ; ceux-ci auraient été un peu trop « accueillants » à des fonctionnaires gouvernementaux cherchant à influencer les décisions au sein du bureau de l’ONU.

Jean-Pierre Dickès

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