« La meilleure façon de prédire l’avenir, c’est de le créer ! »
Qu’est-ce que les sessions Elisabeth Leseur (1) et (2) ?
Ces sessions sont des week-ends de formation adressées aux jeunes filles de 14 à 26 ans environ.
Elles ont lieu au convent Saint-François une fois par trimestre.
Au cours de ces sessions sont abordés les thèmes les plus capables de favoriser la formation morale et spirituelle des jeunes filles.
Ces week-end sont organisés par les capucins ; des religieuse de la Fraternité de la Transfiguration (Mérigny) encadrent les jeunes filles et donnent des instructions.
Outre le but de formation, ces sessions visent à favoriser la piété (à travers la messe, l’oraison, le chapelet, les complies) ainsi que l’amitié entre les jeunes filles.
Contact et renseignements : 06 40 84 69 28
Fabien Laurent
(1) Elisabeth Leseur – Pauline Élisabeth Arrighi est née le 16 octobre 1866 à Paris, fille aînée d’Antoine Arrighi, membre du conseil général de la Corse et de Gatienne Picard1. Mariée à Félix Leseur le 31 juillet 1889, esprit rationaliste, athée et anticlérical, président d’un journal radical, ami et proche de nombreuses personnalités de la IIIe République laïques. Ils formèrent, malgré leur divergence spirituelle, un couple uni et très amoureux l’un de l’autre, connu pour leur intelligence et leur grande culture, recevant de nombreux hommes politiques et artistes dans leur appartement. Tombant gravement malade peu de temps après son mariage, Élisabeth décide alors de consacrer les souffrances liées à sa maladie à la conversion des âmes qu’elle croise dans le milieu anticlérical qu’elle côtoie, et à la première d’entre elles, celle de son mari. Elle meurt à Paris le 3 mai 1914. Découvrant alors ses écrits intimes, son mari Félix, après avoir décidé de les publier, s’engage sur la voie de la conversion, puis entre dans l’ordre dominicain pour y devenir le Père Marie-Albert Leseur. Dès la première publication de son journal par les soins de son mari Félix, le succès fut immédiat, vingt-six mille exemplaires en 1918, pour atteindre cent-cinquante mille au cours de la décennie suivante et dépasser aujourd’hui plusieurs centaines de mille, de plus d’une trentaine de traductions [P.M-A Leseur, OP, Vie d’Elisabeth Leseur, Paris, J. de Gigond, 1931].
(2) Élisabeth Leseur a développé une mystique tournée autour de la souffrance et du don de soi. « Je crois que la souffrance a été accordée par Dieu à l’homme dans une grande pensée d’amour et de miséricorde. Je crois que Jésus-Christ a transformé, sanctifié, presque divinisé la souffrance. Je crois que la souffrance est pour l’âme la grande ouvrière de rédemption et de sanctification. Je crois que la souffrance est féconde, autant et parfois plus que nos paroles et nos œuvres, et que les heures de la Passion du Christ ont été plus puissantes pour nous et plus grandes devant le Père que les années même de sa prédication et son activité terrestre. Je crois qu’il circule parmi les âmes, celles d’ici-bas, celles qui expient, celles qui ont atteint la vraie vie, un vaste et incessant courant fait de toutes ces âmes, et que nos plus infimes douleurs, nos plus légers efforts peuvent atteindre par l’action divine des âmes chères ou lointaines et leur apporter la lumière, la paix et la sainteté. Je crois que dans l’Éternité nous retrouverons les bien-aimés qui ont connu et aimé la Croix, et que leurs souffrances et les nôtres se perdront dans l’infini de l’Amour divin et dans les joies de la définitive réunion. Je crois que Dieu est amour et que la souffrance est, dans sa main, le moyen que prend son amour pour nous transformer et nous sauver ».
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